Databac

Analyse lineaire ‘’Zone’’ (1913) poème de Guillaume APOLLINAIRE figurant dans le recueil ‘’Alcools’’

Publié le 16/05/2024

Extrait du document

« Analyse linéaire n°4 Introduction : Ce poème a été écrit à la suite de sa rupture avec Marie Laurencin, cela se voit par la référence géographique au quartier de Paris où elle habitait.

L’amour a pris fin en 1912.

Ce poème est composé de 4 quatrains qui sont en fait des tercets modifiés puisque le second décasyllabe est scindé en 2 vers.

Il y a un refrain composé de deux heptasyllabes (distiques).

Il fait penser à une chanson par la simplicité du vocabulaire.

L’absence de ponctuation et les répétitions confèrent au poème un caractère mélodieux.

On y trouve des vers impairs qui sont mélodieux et qui sont défendus par Verlaine dans Art Poétique. Mouvements : v1 à v12 : Nostalgie d’un amour passé V13 à v14 : L’acceptation d’une rupture douloureuse mais révolue. Comment le poète évoque-t-il son échec amoureux à travers la fuite du temps ? Lecture du poème Analyse linéaire : 1er mouvement Vers 1 : Le pont Mirabeau était le pont qu’ils empruntaient pour aller chez Marie Laurencin, c’est un pont qui est moderne / « coule » → verbe de mouvement → présent de narration qui renvoie à un souvenir à un passé révolu. Vers 2 : « nos » → amour réciproque / « et » zeugma entre v1 et v2 → « coule » = pleurs du poète. Vers 3 : « faut-il » formule archaïque → question, cette question sous-entend un doute (rester dans le passé et avancer) ou une forme de lassitude. Vers 4 : « venait » imparfait → relation finie / opposition entre joie et peine.

Ce vers fait pensé à un dicton. V3 et V4 : rimes « souvienne » + « peine » → souvenirs douloureux. Vers 5 et 6 : refrain distique / effet incantatoire, cela ressemble à une prière → emploi du subjonctif optatif (souhait, désir…) / désir d’une nouvelle histoire et d’une nouvelle passion / « la nuit » → sommeil et oublie / « sonne l’heure » → vide d’une existence, l’être cher n’est plus / « je demeure » → première occurrence du « je » + fatalité du poète face au temps / opposition singulier et pluriel (V6) peut montrer la solitude du poète / « s’en vont » → déplacement spatial / poème proche des chansons ; des poèmes médiévaux. Vers 7 :.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles