Analyse linéaire Préambule Olympe de Gouges
Publié le 27/05/2024
Extrait du document
«
Après une grande lutte pour l’égalité homme-femme, OG est guillotinée le 3
novembre 1793 sur la place de la Concorde.
Elle a pu déclarer dans l’article X
dans son hypertexte, la DDFC « Si une femme a le droit de monter sur
l’échafaud, elle doit avoir également le droit de monter à la tribune ».
Cet
hypertexte inspiré de la DDHC est écrit lors de la Révolution française et suit le
mouvement des Lumières.
Dans ce pastiche elle plaide pour les droits des
femmes.
En effet les femmes, soit plus de la moitié de la population française,
sont soumise à des conditions injustes.
Elle entame un réquisitoire contre les
hommes afin que ces dernières puissent avoir une réelle place dans la société.
Ce postambule est situé à la fin afin de faire les réagir par celui-ci elle dénonce
un supposé universalisme qui en réalité exclu les femmes.
Le combat ici est pour
l’égalité.
Problématique :
Mouvements :
L1-6 : OG appelle les femmes à s’éveiller à leurs
conditions
1) Le moment de s’éveiller
Substantif au singulier « Femme » Interpellation = Elle implique les femmes
directement dans sa cause et s’adresse au singulier pour former une unité, un
ensemble de groupe afin de les unir.
Métaphore : sommeil (sera reprise plusieurs fois par la suite : métaphore filée
« Réveille-toi » =Les femmes doivent prendre conscience de la situation, ouvrir
les yeux sur la réalité qui les concernent, les ramener à la raison conscience.
Métaphore « Le tocsin de la raison » = faisant référence aux révolutions,
valeurs des Lumières (Egalité, universalité et liberté), La Revolution est encore
présente, des modifications peuvent être faite pour de nouveaux droits il faut
agir.
Métaphore « Tocsin » =Reference à l’ouïe, il faut se faire entendre
Métaphore « flambeau de la vérité » = Reference au mouvement lumière, cette
lumière faire prendre conscience
Eloge de la Revolution « c’est une éclaircie qui a dissipé les nuages de la
sottise
2) L’homme utilisait la femme
Analogie entre l’homme et l’esclave + champ lexical de la rébellion « L’homme
esclave a multiplié ses forces » « a brisé ses fers pour devenir libre » = L’homme
a eu le privilège de posséder des libertés et de devenir citoyen par l’aide de sa
femme, se libérer du joug (servant à attacher les esclaves par ses chaines objet
en bois) de la monarchie
Parallélisme « Cependant devenu libre, il est devenu injuste » = met en valeur
l’ingratitude de l’homme envers sa femme, elle l’ayant libéré de ses chaines
Périphrase « compagne » et adjectif possessif « sa » = marque le lien qui unit
l’homme à sa femme, n’évitant nullement les injustices produites par ce dernier
Question rhétorique « Femmes quand cesserez-vous d’être aveugles » =
Phrase empathique, marque le passage dans le registre oratoire et signale la
colère d’OG.
Par cette question elle amène à réfléchir et agir
Métaphore « Aveugle » = rappelle du sommeil ouvrir les yeux et prendre
conscience
Conclusion : Urgence à s’éveiller et réclamer leurs droits.
OG doit les
convaincre à surmonter leurs craintes
L7-15 : OG incite à surmonter la crainte pour défendre
leurs droits
1) Les femmes n’ont rien gagné grâce à la Révolution
Parallélisme « Un mépris plus marqué, un dédain plus signalé » =Phrase non
verbale et réponse à la question rhétorique Vocabulaire dépréciatif, presque
synonyme, les femmes ont perdu du respect, n’ont rien eu en retour.
Périphrase « dans les siècles de corruption » met en valeur la déchéance des
femmes
L’image de la femme n’est pas méliorative ! Elle n’a rien gagné grâce à la
révolution au contraire l’homme est devenu libre....
»
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