analyse linéaire olympe de gouge
Publié le 19/06/2022
Extrait du document
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Objet d’étude : Littérature d’idées du XVIe au XVIIIe siècle / Parcours : Écrire et combattre pour l’égalité
La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, Olympe de Gouges, 1791.
Lecture linéaire 1 : Le Préambule
Introduction : Olympe de Gouges (1748 – 1793) est une femme de lettres qui s’inscrit dans le mouvement des Lumières par ses réflexions et œuvres progressistes à travers lesquelles
elle milite contre les injustices et inégalités.
Elle participe à la Révolution Française en prônant le principe de l’égalité entre femme et homme.
Son féminisme combatif fait d’elle une
figure singulière.
Elle mourra guillotinée en 1793 pour avoir dénoncé les abus et les massacres commis au nom de la Révolution.
Problématique : en quoi ce préambule justifie-t-il l’importance d’une Constitution affirmant l’égalité entre hommes et femmes ?
Mouvement :
1.
1er paragraphe : Appel à la constitution d’une Assemblée Nationale des femmes et l’explication de son intérêt moral
2.
2ème paragraphe : Introduction des articles des droits de la femme (auxquels aspire l’autrice)
Explication linéaire :
Citations
1er mouvement : 1er paragraphe
Procédés
Interprétation
« les mères, les filles, les sœurs »
Énumération de groupes nominaux
juxtaposés qui produit un rythme
ternaire.
Par le choix de ce procédé, l’autrice désigne d’emblée toutes les femmes qui font l’objet de son
combat et qui font partie d’une même entité solidaire et puissante, car familiale.
Elle précise ainsi
leur solidarité et montre aussi le lien étroit qu’elles ont avec les hommes.
Cette figure de rhétorique permet à l’auteur de créer une certaine abondance en énumérant les
personnes concernées par sa Déclaration.
Il ne s’agit pas simplement des « femmes » car ces
dernières sont représentées par le rôle qu’elles endossent dans la société.
=> Dans ce préambule, Olympe de Gouges devient la porte-parole de toutes les femmes.
Elle parle
au nom des « mères, des « filles », des « sœurs » et des « représentantes de la nation » dont elle fait
partie.
Cependant, elle ne se met aucunement en avant puisqu’elle n’emploie pas le pronom
personnel sujet « je ».
Elle s’efface pour parler au nom de toutes les femmes..
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