Analyse linéaire Mélusine Jean Lorrain
Publié le 17/04/2021
Extrait du document
«
VERDIN Clément PG3
Développement LA 10
Tout d’abord, nous avons dans ce poème un mélange d’aspects mélioratifs et péjoratifs.
En effet les trois premiers vers nous donnent une impression assez positive d’un personnage
encore inconnu jusqu’à l’énonce de son prénom au vers 3 : « Mélusine ».
En effet, ces trois
premiers vers font bonne impression sur la femme en faisant apparaitre le champ lexical de
la richesse : « or » (v.
1) ; « brocart » (v.
1), « robe argentée » (v.
2) et « aubépines » (v.
2).
Nous remarquons aussi un rejet des vers 1 à 2 : « et froissant le brocart De sa robe
argentée » ce qui produit un effet d’allongement sur la description du personnage.
Nous
notons de plus un rapport à la nature avec « aubépines » (v.
2), et « herbes fines » (v.
3),
d’autant plus marquée par la rime entre ces deux vers.
Nous observons ensuite une chute au
vers 4 qui nous présente un aspect très péjoratif de Mélusine : « cheveux révoltés »,
« saignante », « œil hagard » ce qui produit un effet d’opposition très marqué entre les trois
premiers vers et le quatrième.
Nous notons d’ailleurs que ce quatrain n’est formé que d’une
seule phrase tout comme le quatrain qui suit.
En effet, ce dernier est tout d’abord composé d’aspects mélioratifs sur la femme ici
décrite.
Nous retrouvons en effet les termes « splendeur » (v.
5), « éblouit » (v.
5) et aussi
« clartés divines » (v.
6) qui décrit sa beauté de manière hyperbolique.
Cette description
produit de nouveau un effet d’allongement par le rejet des vers 5 et 6.
Nous avons ensuite un
marqueur d’opposition qui nous annonce une description contraire à celle fais dans les deux
vers précédents (« Mais » v.
7) suivit du prénom de la femme décrite, répété pour la
deuxième fois dans le poème (v.
3 et 7).
Nous avons ensuite l’adjectif « folle », qui met au
clair les idées du lecteur, et crée alors un impact fort sur ce dernier, à propos de Mélusine.
Nous remarquons de nous veau des références à la nature dans ce deuxième quatrain avec
« ravines » (v.
7), « sapins » (v.
8) et « biche » (v.
8).
Cela donne alors au personnage un
apparence sauvage.
Nous remarquons également que sur ces deux quatrains Mélusine est
décrite à l’aide des parties de son corps : « bras » (v.
1), « cheveux » (v.
4), « œil » (v.
4),
« gorge » (v.
5) et « dents » (v.
4).
Nous avons ensuite une description du personnage qui sort du réel et qui montre plutôt un
aspect fantastique qui se remarque dès les premiers mots du premier tercet avec « Depuis
cent ans » (v.
9) qui introduit la suite du poème de manière complètement différente par
rapport aux deux quatrains précédents.
Cette description mythique continue avec le terme
« erre » (v.
9) qui décrit Mélusine presque comme un animal, dont le fait est renforcé par le
terme « arbres » (v.
9).
Ce nom commun est suivi de l’adjectif « fées » (v.
9) qui apporte un
doute, un mystère, éclaircit immédiatement après la virgule au vers suivant : « Elle est fée
elle-même ».
Cela nous révèle alors comme une identité cachée sur le personnage.
Mais le
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»
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