Analyse linéaire - L'invitation au voyage, Les Fleurs du Mal, Baudelaire

« L’invitation au voyage - Baudelaire Introduction L'Invitation au voyage est extrait de Spleen et Idéal, première partie du recueil Les Fleurs du Mal, de Charles Baudelaire. Poème inspiré par Marie Daubrun : l'amour est ici spirituel et non sensuel.

Il ne s'agit pas d'un voyage mais d'une promesse de voyage épanouissant le rêve. Comment le langage poétique rend-il sensible la présence troublante d’un lointain ? I- Une invitation – Début au vers 14 La première strophe est une invitation à un voyage imaginaire. • V.1 - « Mon enfant, ma sœur » (épanorthose, p.

possessifs) => adresse à la femme aimée (Marie Daubrun), proximité affective, l’âme sœur est un lien qui dépasse le lien du sang. • V.2 - « Songe » (impératif) => invite sa compagne à la rêverie, plutôt qu’à un voyage réel : univers onirique. • V.3 - « là-bas » => ailleurs indéfini, propice à l’imagination.

Idée de lointain, chargé d’exotisme. • V.4-5 - « Aimer à loisir » => il n'y a plus de contraintes. - « Aimer et mourir » Anaphore du verbe « Aimer » => insiste sur l’amour. • V.5 - « Aimer et mourir » => l'amour est suffisant pour combler la vie, jusqu'à la mort. • V.6 - « Au pays qui te ressemble ! » => annonce la correspondance entre la femme aimée et le paysage qui permet une évasion.

Fait. »