Analyse linéaire Les enfants sont rois excipit - Explication linéaire n°6 : Les enfants sont rois, Delphine de Vigan

« Explication linéaire n°6 : Les enfants sont rois, Delphine de Vigan Introduction Delphine de Vigan est une écrivaine, scénariste et réalisatrice française né le 1er mars 1966 à Boulogne-Billancourt, France. Elle a publié plusieurs livres et a été reconnue pour son travail dans le domaine de la littérature.

Une de ses œuvres les plus acclamées est le livre Les enfants sont rois publié en 2021, qui est un roman de fiction, dont le sujet est de modernité.

En effet, dans cette œuvre, elle nous raconte la disparition de Kimmy Diore, la fille de Melanie Claux, qui se donne lorsque Melanie enregistre le jour à jour de ses enfants sans leur consentement, pour montrer à ses followers son bonheur familial et accomplir le rêve de sa jeunesse, devenir célèbre. Juste avant l’extrait à analyser, Kimmy rencontre son frère Sammy afin de rétablir leur relation et de lui convaincre de poursuivre en justice leur mère Mélanie, dont ils décideront d’attaquer pour exposition de son enfance dans les réseaux sociaux.

La scène à analyser est l’excipit du livre, dans lequel Bruno, le mari de Melanie, lui annonce qu’il ne retournera plus chez eux, alors Mélanie essayera de rester calme face à la nouvelle. LECTURE EXPRESSIVE Nous nous demanderons comment le personnage de Mélanie Claux est une image parfaite du personnage romanesque ? Nous nous demanderons comment Delphine de Vigan parvient-elle à faire plaisir au lecteur avec une fin tragique dans la marginalité de Mélanie ? Nous pouvons dégager 3 mouvements : 1er MVT : des lignes 1 à 14 : Une nouvelle choquante qui changera la vie de Mélanie 2ème MVT : des lignes 15 à 27 : Les duels de l’abandon familiale 3ème MVT : des lignes 28 à 39 : La transition à une illusion dans l’irréel 1er mouvement -Ligne 1 : phrase au passé composé qui nous exprime la réalité de la situation et qui nous montre déjà une tension et nous plonge sur la curiosité “Bruno n’est pas rentré”. -Ligne 2 : Elle nous met en contexte des faits : analepse “Hier, dans l'après-midi” puis on voit un désespoir de Mélanie pour rencontrer son mari avec le groupe nominal “ plusieurs fois, sans succès” lorsqu’elle essaie de trouver Bruno, et cela crée plus de suspens car il ne répond pas. -Ligne 3 : “il dormirait à l'hôtel” on comprend qu’il y a eu un événement entre le couple, qui emmène le mari à ne pas vouloir rentrer à la maison. -Ligne 4 : on observe que Mélanie ne comprend pas ce qu’il est en train d’arriver avec le verbe croire au passé “ elle a cru qu’il avait était retenu sur place” en plus elle ne peut pas accepter que peut-être il est arrivé quelque chose grave à Bruno alors elle émette des hypothèses -Ligne 4-5 : “silence interminable” on déduit qu’elle est choquée et qu’il y a une tension grande entre les deux on ne peut plus rien dire, alors il y a du silence suivi de la petite énumération décrivant l’état choquée de Mélanie : “amplifiée, exaspérée” -Ligne 5-6 : confirmation de l'hypothèse que le mari (Bruno) ne veut plus rentrer “ il a avoué qu’il ne voulait pas rentrer chez eux, à la maison ». -Ligne 8 : Bruno parle à Mélanie, froidement il termine la relation « C’est terminé, Mélanie, je ne peux plus vivre comme ça.

» on l’entend même au discours direct qui montre le choc émotionnel et la brutalité de la situation. Ligne 9 : Elle est en négation « Elle a d’abord pensée qu’elle avait mal entendu(...) » elle ne voulait pas le comprendre et ne peut pas accepter la situation, elle se fait des idées pas varies. -Ligne 11 : On exprime la lamentation de Mélanie “ Bruno, son socle, son plus fidèle soutien…” => métaphore qui évoque une base solide, comme s'il était un objet qui lui permettait d’être stable. -Ligne 12 : Mélanie se montre aveuglé par l’influence des réseaux sociaux, au lieu de se préoccuper de la problématique de la distanciation de son mari, il se décide à planifier sa prochaine vidéo en se basant de cette événement “ Elle ne peut pas s'empêcher de penser à la video qu’elle tournera (...)” 2ème mouvement -On voit une rupture, une opposition marque par le « mais » et puis après on le confirme avec le « non » sur la décision de Bruno -Après elle commence à se faire l’idée de que c’est sûre que Bruno retournera : « c’est absurde, elle ne doit pas s’affoler » « Bruno a juste besoin de prendre du recul » => elle nie complètement l’idée et le fait que Bruno ne reviendra pas -Elle affirme et confirme qu’il reviendra et qu’elle ne restera pas seule : « c’est n’est pas définitif.

Il rentera demain.

Pour discuter.

» en plus elle affirme le jour dans lequel il reviendra, comme si c’était déjà tout planifié. - « Il veut respirer » elle s’affirme la raison par laquelle Bruno n’est pas revenu -Elle répète le verbe « respirer » pour se convaincre que c’est ça la raison de ne pas revenir de Bruno. -Après elle emploie l’adverbe « d’ailleurs » pour changer d’idée et s’opposer à l’idée principale -Puis à la ligne 20 elle commence à faire une énumération des choses agréables pour s’oublier de la réalité.

+ allitération en « b » pour montre le calme dans lequel elle est rentrée et le réconfort. -Puis elle retourne à la réalité avec la locution.... »