Analyse lineaire les deux coqs
Publié le 28/03/2022
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«
Littérature d’idées du XVIème au XVIIIème siècle
Rire et Savoir
Analyse linéaire : « Les deux C oqs », Fables, La Fontaine
Eléments d’introduction :
Contexte du XVIIème siècle, le « Grand siècle » :
● Période du règne de Louis XIV : Avènement de la Monarchie absolue de droit divin
(centralisation du pouvoir).
● La querelle des Anciens et des Modernes : On appelle « Anciens » les partisans de l'imitation
de l'Antiquité, qui pensent que les Grecs et les Romains avaient atteint un degré de
civilisation inégalable et qu'il faut donc continuer la littérature comme ils le faisaient.
Au
contraire, les « Modernes » pensent que la civilisation, au XVIIème siècle, a progressé
considérablement en France, au point qu'elle surpasse désormais l'Antiquité.
L'imitation des
textes anciens n'est donc plus de mise pour eux.
Les Anciens sont attachés aux genres
traditionnels et à la mission éducative des arts, tandis que les Modernes insistent davantage
sur le divertissement et le plaisir.
La plupart des auteurs les plus connus de l'époque
appartiennent au camp des Anciens : Racine, La Bruyère, La Fontaine, et surtout Boileau,
représentant de l'esthétique classique.
Du côté des Modernes, on retiendra Perrault, auteur
des célèbres Contes de ma mère l'Oye, ainsi que Fontenelle.
Mouvement : « La parfaite raison fuit toute extrémité/Et veut que l’on soit sage avec sobriété » Le
Misanthrope de Molière en 1666.
Le classicisme ( 1640-1700) : mouvement littéraire et artistique, en opposition avec l’exubérance
baroque, qui désigne un ensemble de valeurs, un idéal esthétique.
Fondé sur la raison, attaché à la
mesure, admirateur de l’Antiquité et soucieux des codes précis, le classicisme s’incarne dans
l’honnête homme.
Exigences affirmées par Malherbe et mises en forme par Boileau dans son Art
poétique (1674).
Les classiques s’attachent à respecter un double objectif : plaire et instruire.
Auteur : La Fontaine (1621-1695) : Né à Château-Thierry, d’une famille de
bonne bourgeoisie, La Fontaine vécut une jeunesse insouciante.
Il accepte la
charge héréditaire de « maître des eaux et forêts ».
Avocat au Parlement de
Paris, il commence à écrire en 1654.
Protégé par Fouquet (surintendant des
finances), puis par la duchesse d’Orléans et de Mme de la Sablière, il sera élu
à l’Académie française et revient à la religion durant les deux dernières
années de sa vie.
La Fontaine fut un courtisan habile, qui se soucia de
ménager son confort tout en préservant sa liberté.
Poète épris de perfection,
il jette un regard particulièrement aigu sur les choses et les gens, pour
dessiner dans ses fables de manière précise attitudes et traits de mœurs.
Ce
génie polit ses vers avec une extrême patience, pour réaliser des
combinaisons métriques d’une délicatesse aussi subtile.
La Fontaine, qui se
distingue par les trouvailles poétiques et l’inventivité narrative, insiste sur ses intentions morales :
« je me sers d’animaux pour instruire les hommes » et indiquera même ses méthodes favorites, la
satire, qui « tourne le vice en ridicule ».
Moraliste , comme La Bruyère, La Rochefoucauld, La Fontaine témoigne des préoccupations des
classiques : la raison doit pouvoir éclairer les comportements humains.
Œuvre :
Genre : recueil de fables, apologue : court récit à visée morale
Le premier recueil de Fables , livres 1 à 6 est publié en 1668 puis paraît le second recueil composé des
livres VII à XI en 1678-79 (il a 57 ans) et un an avant sa mort paraît le livre 12 ..
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