Analyse linéaire - Le Soleil - Baudelaire
Publié le 17/02/2022
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«
Analyse linéaire – Le soleil (FDM) – Baudelaire
Dans les fleurs du mal publié en 1857, Charles Baudelaire révolutionne la poésie.
Dans son recueil de
poèmes, il y décrit une opposition entre le spleen, source de détresse et l’idéal, mouvement vers une
perfection imaginaire.
« Le Soleil » est issu du recueil Les Fleurs du Mal et est le deuxième poème de
la deuxième section « Tableaux Parisiens ».
Cette section assimile ainsi la ville moderne aux vices et à
la misère, mais également à la rêverie, et à la possibilité d’une beauté nouvelle.
Baudelaire est un poète français né en 1821.
En 1857, il publie sa première édition de son recueil
intitulé, « Les Fleurs du Mal ».
Baudelaire affirme par son titre qu’il trouve en 1855, qu’il existe une
beauté propre au mal.
Son livre est composé de 6 parties et contient 135 poèmes.
On s’intéressera au
poème « Le Soleil » écrit par Charles Baudelaire dans Les Fleurs du Mal.
Il se trouvait auparavant dans
la partie « Spleen et Idéal » mais par la suite a été déplacé dans « Tableaux Parisiens » car il évoque
l’errance du poète dans un faubourg en marge de paris, entre paysage rural et paysage urbain.
Composé de 2 huitains et d’un quatrain en Alexandrin à rimes suivies, ce poème a pour thème
explicite le Soleil et pour thème implicite la création.
Nous étudierons ce poème en nous demandant
comment le poème évoque la figure du poète à travers du soleil.
Nous verrons dans un premier
temps, dans la 1 e
strophe, l’évocation sombre de la ville qui est toutefois un espace de création pour
le poète.
Puis nous regarderons dans la 2 e
strophe, le travail d’alchimie poétique présenté comme une
force nourricière.
Puis, nous étudierons l’explicitation de la métaphore du soleil dans la 3 e
strophe.
I/ l’évocation sombre de la ville qui est toutefois un espace de création pour le poète.(Strophe 1)
II/ Travail d’alchimie poétique présenté comme une force nourricière.
(Strophe 2)
III/ explication de la métaphore du poète (strophe 3)
Le poème s’ouvre sur deux alexandrins qui décrivent Paris.
La rime à la fin des ses deux vers
« masure/luxures » souligne le lien entre la misère et les vices dans cette ville moderne.
Le verbe
« prendre » suggère la langueur et l’ennui dans une ville étouffante.
Parallèlement et en opposition
au début de cette strophe, la ville semble vide.
Elle est un lieu de secrets mystérieux et gardés.
C’est
dans cette atmosphère, d’une population invisible, que s’exerce la puissance du soleil.
Ce Soleil est
personnifié par l’adjectif « cruel » qui le transforme en une divinité qui châtie les humains pour leur
vices comme le suggère la violence du verbe « frappe ».
Par ailleurs, l’anaphore en « sur » et le
rythme binaire apporté au vers 4, soulignent la dimension universelle dont fait preuve cette
puissance.
Elle s’applique autant sur les cilles que dans les campagnes « sur la ville et sur les champs,
sur les toits et sur les blés ».
De plus le parallélisme que contient ce vers permet de renforcer ce
rythme binaire et équilibre.
Ensuite, le poète apparait pour la première fois au vers 5, à travers le
pronom personnel de la première personne « je ».
Il arrive à se distinguer comme un homme
singulier car il est le seul en mouvement dans cette atmosphère figée, de ville vide.
Il est placé au
centre comme le montre le verbe d’action « Je vais m’exercer seul à ma fantasque escrime ».
Baudelaire périphrase la plume poétique par le groupe nominal « la fantasque escrime » qui
représente cette activité comme quelque chose de vivant, qui doit se faire en mouvement.
La poésie.
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