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Analyse lineaire le « Pont Mirabeau »

Publié le 16/05/2024

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« Analyse linéaire n°5 Introduction : Comme le « Pont Mirabeau », « Marie » est un poème de fin d’amour qui chante l’angoisse amoureuse et l’impossibilité d’aimer toujours.

Son origine un prénom, une femme, son expansion dans le cadre d’une vie.

Il s’inspire de la rupture avec Marie Laurencin en 1912 mais évoque aussi Marie Dubois rencontrée à Stavelot en Belgique.

Le poète rêve d’un amour léger, la danse évoque à la fois l’enfance et l’avenir, d’où l’instabilité sentimentale.

Le lecteur s’attend à une évocation lyrique et autobiographique de la bien aimée, ce qui inscrirait le poème dans une tradition littéraire élégiaque.

Ce poème est constitué de cinq quintiles en octosyllabes. Mouvements : v1 à v15 : V16 à la fin : En quoi ce poème est-il élégiaque ? Lecture du poème Analyse linéaire : 1er mouvement Vers 1 : Suppression de la ponctuation / Marie vouvoiement → potentiel éloignement / « petite fille » → représentation de Marie sous les traits d’une personne innocente et inoffensive. Vers 2 : phrase interrogative perceptible à l’inversion du sujet-verbe / Le poète présente Maris à deux âges de la vie opposés (humour) / la désignation de « mère grand » → chanson ou contes → C Perrault Le Petit Chaperon Rouge → Apollinaire pourrait être le grand méchant loup. Vers 1 et 2 : évoquent le cycle de la vie même si ils occultent l’âge adulte. Vers 3 : « la maclotte » → danse populaire belge, trois pas en avant et deux pas en arrière → synonyme d’inconstance et d’oubli / allitération en t → contexte festif. Vers 4 : Contexte festif / « cloches » → instrument de percussion ? Personne stupide ou ridicule ? Mariage ? Vers 5 : apostrophe « Marie » → le poète s’adresse à sa bien-aimée / tonalité élégiaque / phrase interrogative qui peut se comprendre comme supplique → sa bien-aimée est partie. La première strophe évoque la bien aimée évoluant dans un contexte léger et gai, elle sautille et danse, le rythme concourt à cet effet.

La désinvolture de la situation et la désignation démystifie son image.

Dans la strophe suivante, le poète imposera l’image d’une femme inconstante. Vers 6 : Le motif du masque = fêtes galantes de Watteau / adjectif « silencieux » mis en évidence avec la diérèse / allitération en s et en z → éloignement des faits. Vers 7 et 8 : chronologie d’une passion amoureuse → évocation de la rencontre amoureuse / emploi du présent → intemporalité / diérèse à « cieux »/ allitération en z / présence de deux propositions corrélées, elles ne peuvent pas être séparées, celle-ci est marquée par la présence de « si » dans la première proposition, ce à quoi répond le « que » introducteur de la deuxième. Vers 9 : irruption d’un alexandrin au milieu des octosyllabes / le verbe de.... »

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