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Analyse lineaire Le dernier feu

Publié le 22/05/2024

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« Extrait des violettes Les vrilles de la vigne est un recueil de 23 poèmes élaborée par Colette en 1908.

La vie sentimentale elle littéraire de Colette a été assez mouvementé.

Un an après son mariage avec Willy un journaliste qui a beaucoup de succès il la trompa de nombreuses reprises.

Colette très affectée et triste, elle se mette à écrire plusieurs petits livres que Willy lui vola et les diffusa sous le nom la série des claudines qu'il signe de son nom donc il percevait l'argent produit par les droits d'auteur.

En 1907 Colette divorce avec son mari et le divorce est acté en 1908.

Pour gagner sa vie elle commence une carrière d'actrice, danseuse de music-hall et elle partage à cette époque-là, la scène avec Missy et même sa vie sentimentale.

Dans Les vrilles de la vigne Colette dédit certains de ses poèmes à des personnes qui ont comptés pour elle dans sa vie. Le poème le dernier feu est placé en 4e position du recueil. Dans ce poème Colette décrit le jardin qu'elle voit à travers sa fenêtre.

Elle est encore une fois auprès de Missy elle s'apprête à allumer un feu, le dernier car l'hiver place progressivement au printemps. On pourrait se questionner sur comment à travers la quête des violettes, Colette parvient elle à retrouver un célébrer le bonheur de son enfance de la femme aimée de la nature ? On peut distinguer 3 mouvements tout d'abord un dialogue amoureux ensuite le tableau de l'enfance retrouvé et enfin l'ode aux violettes. Ce passage relate un moment tendre entre Colette et son amante missi.

Elle contemple les premières violettes du printemps qui viennent d'apparaître durant la nuit. Cette éclosion est présentée de manière méliorative grâce aux compléments circonstanciels de manière « par magie » La complexité qui unit Colette et missy est mise en avant par la question « les reconnais-tu ? » « Ne sont-elles pas, ce printemps si bleu ? » Sous-entendu qu'elles étaient ensemble le printemps dernier Le tutoiement montre l'intimité de la relation Colette rapporte la suite du dialogue en juxtaposant 2 verbes caractérisant l'attitude de missile « tu protestes, tu hoches la tête » et en abrégeant la conversation avec des points suspension « plus mauve...

Non, plus bleu ...

» Colette mais un terme à ces discussions amoureuses par l'utilisation de l'impératif « cesse cette taquinerie ! » L'échange sur les couleurs des violettes permet également l'éloge de la femme aimée avec le regard « le verre de l'herbe neuve décolore l'eau mordorée de ton regard » Les éléments de la nature et ceux du corps se mêlent pour célébrer à la fois la beauté des couleurs d'un printemps naissant et celle des yeux de la femme aimée. Collette passe de la couleur des violettes au sens de l'odorat avec les mots « narine » « parfum » « respirant » elle retrouve son enfance en respirant les violettes Le bonheur éprouvé amis en avant dans.... »

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