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Analyse linéaire, la rêverie au pavillon de Coulommiers de la Princesse de Clèves

Publié le 28/12/2021

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« OSMANI Nilhab Commentaire littéraire – La rêverie au pavillon de Coulommiers 1reG-04 Sujet : Vous ferez le commentaire de cet extrait de la Princesse de Clèves en vous aidant des fiches méthodologiques du cours et des pistes proposées dans le descriptif du sujet Au XVII ème siècle, les passions sont au centre de la réflexion morale.

La littérature se fait l’écho des débats philosophiques et religieux en peignant les excès auxquels ces passions conduisent les êtres.

La Princesse de Clèves publié, anonymement en 1678 sous quatre tomes, par Mme de La Fayette, dame de salon, figure de la noblesse, proche de Mme de Sévigné ou de La Rochefoucault ainsi que du mouvement littéraire du classicisme et de la préciosité auxquels elle tire appui, est considéré à ce jour comme le premier roman psychologique moderne français.

De l’esprit janséniste de l’autrice, où la majorité des individus est considérée comme impure comparée à une petite minorité vertueuse et où le salut de Dieu ne peut s’obtenir qu’en s’abstenant d’une vie pécheresse et superficielle, le scénario présente l’histoire d’amour impossible d’une jeune fille pure, élevée à l’écart de la cour d’Henri II, ballottant entre intégrité et légèreté, passion et vertu, galanterie et morale : c’est l’individu face à la société dans toute sa définition. L’extrait proposé s’inscrit dans la quatrième partie de l’œuvre.

Afin d’éviter l’adultère, Mme de Clèves se retire au pavillon de Coulommiers cherchant l’impossible tranquillité.

Sans le savoir, le duc de Nemours, son amant bien- aimé, l’espionne dans son intimité en pleine nuit mais est lui même, surveillé par l’espion envoyé par M de Clèves.

La scène présente, décrit les échanges sentimentaux amoureux qui, si irrésistibles soient-ils, le sont encore plus sensuels.

A cela, nous nous demanderons dans quelles mesures, la scène au pavillon de Coulommiers permet-elle de faire transparaître l’intensité de la passion amoureuse entre les deux protagonistes ? Nous étudierons l’extrait en présentant le pavillon comme un lieu à la fois clos et ouvert pour un amant aventureux, puis nous analyserons le tableau passionné de la princesse et la princesse passionnée par un tableau avant de mettre en évidence le spectacle ainsi que le plaisir d’exception que procurent la scène d’amour. Tout d’abord, dans ce début de passage, le pavillon de Coulommiers est représenté comme un lieu clos et ouvert pour un amant aventureux.

En effet, il semblerait que le pavillon apparaisse comme une sorte d’île solitaire.

Dans sa retraite campagnarde, l’héroïne peut être elle même, loin de la cour et de ses mirages, loin du mensonge du monde.

Les « palissades » sont alors décrites par l’autrice comme une barrière protectrice « fort haut[e] »l.1 qui met en scène, le solide et résistant combat mené entre la vertu,déterminé par l’adjectif qualificatif de la vigueur, et la passion mise en évidence par l’adjectif de dimension supérieure.

Ainsi, le jardin est digne d’une vraie forteresse qui empile « encore »l.2 les briques une à une, bâtissant alors, un obstacle irréversible « pour empêcher qu’on ne p[uisse] entrer »l.2.

Les palissades deviennent alors le symbole de la protection contre le monde et de la pudeur de la princesse qui lui offrent enfin la liberté pour laquelle elle se lie vertueusement à celui-ci : répondre à son devoir pour éviter l’adultère, devenant ainsi femme d’honneur.

Le « cabinet »l.8 renforce cette idée de retraite comme un lieu de repos et de travail.

Les « fenêtres »l.8 ainsi que la « porte »l.12 renvoient à l’image d’un pavillon clos, de même.

Néanmoins, il est important de noter qu’à travers cette image fermée, apparaît discrètement le sentiment de l’auto persuasion ressenti par la princesse par l’usage de. »

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