Analyse linéaire la princesse de cleves aveu
Publié le 02/01/2022
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Étude linéaire 7 – L’aveu
Madame de Lafayette est une femme de lettre importante du XVIIème siècle.
Elle fait son
entrée à la Cour de Louis XIV vers ses 20 ans.
C’est dans les salons littéraires qu’elle jouera un
grand rôle et trouvera l’inspiration pour ses œuvres.
Elle fréquente les cercles jansénistes et
précieux, leur influence se retrouvera dans ses œuvres.
La Princesse de Clèves , publié
anonymement en 1678, est, pour l’époque une nouvelle par sa courte taille, mais pour nous, un
roman.
Dans ce roman, Madame de Lafayette compte l’histoire de Mlle de Chartres dans la Cour
d’Henri II, très inspirée de celle de Louis XIV.
Dans la première partie de ce roman, qui en
comporte 4, Mlle de Chartres épouse le prince de Clèves, mais, peu après, elle fait la rencontre du
duc de Nemours ce qui mènera à une passion réciproque, responsable de l’évolution de ce
personnage.
Après cette rencontre elle deviendra moins passive, moins vide, plus vivante.
Cependant, rongée par la culpabilité de trahir son mari et de ne plus être vertueuse, elle fuira à la
campagne, officiellement pour se reposer mais en réalité pour s’éloigner du du de Nemours.
La
scène de l’aveu, passage étudié, est l’une des plus importante du roman, Madame de Lafayette a
voulu rendre cette scène la plus vraisemblable possible.
Il y a même une enquête du journal le
Mercure Galant sur l’aveu pour savoir si il paraît vraisemblable aux lecteurs.
C’est à ce moment que
la princesse de Clèves avouera à son mari qu’elle en aime un autre.
Cette scène se fait en présence
d’un témoin caché, le duc de Nemours.
En quoi la Princesse de Clèves apparaît comme un
personnage héroïque dans cette scène ? Cette scène est construite comme les tirades d’une tragédie
classique.
Tout d’abord nous étudierons la partie de l’aveu de la princesse de Clèves dans le premier
paragraphe, de « Eh bien, monsieur » à « encore si vous pouvez » ; puis, nous analyserons la
réaction de son mari dans le deuxième paragraphe, de « ayez pitié de moi » à « ait donné à son
mari » à la fin du passage.
La première partie débute par la mise en scène de l’aveu.
Cette scène est au discours direct,
ce sont les personnages qui s’expriment directement sans passer par le biais d’un narrateur, l’auteur
laisse entendre les paroles mêmes de la princesse.
La première phrase commence par l’interjonction
« eh bien ! » qui annonce l’aveu et renforce l’intensité dramatique de la scène.
La Princesse de
Clèves adopte une posture suppliante comme nous l’informe « en se jetant à ses genoux ».
Elle se
met à la merci de son mari et suscite la compassion, et restera dans cette position pendant tout le
passage.
Cela peut nous faire penser aux didascalies de tragédie comme dans Phèdre de Racine..
Le
caractère singulier de cet aveu est mis en valeur par le style hyperbolique et la négation totale « que
l’on n’a jamais fait ».
Madame de Clèves fait cet aveu car sa mère lui a inculqué une morale de.
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