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Analyse linéaire: La Lionne et L'ourse

Publié le 05/01/2021

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« AL TX 9 : « La Lionne et l'Ourse » Jean de La Fontaine, Fables , Fable 12, Livre X Introduction : Cette fable dérive d'une tradition indienne que La Fontaine a pu trouver dans le "Specimen sapientiae Indorum veterum" du père Poussines, publié à Rome en 1666.

Il s'agit d'une traduction latine de la version grecque du Livre de Kalila et Dimna , traduction en Arabe parue vers 750 d'un recueil de contes de contes indiens du IIIème siècle, le Patchatantra .

La Fontaine cite souvent cette source en évoquant « Pilpaï », sage indien qui lui aurait inspiré certaines fables. Cette fable, qui dépeint le monde animal, expose les malheurs de Mère Lionne qui, ayant perdu son lionceau, perturbe la tranquillité de la forêt, par ses plaintes bruyantes.

L’Ourse vient alors lui rendre visite pour la raisonner, en lui montrant qu’elle aussi, tout comme les parents des petits qu’elle a dévorés, doit taire son désespoir.

Par l'intermédiaire d'une analyse linéaire constituée de trois mouvements, il sera intéressant de montrer comment se développe un récit plaisant destiné à illustrer une morale à la fois sociale et philosophique. Premier mouvement : Les circonstances tragiques, Vers 1 à 8 Mère Lionne avait perdu son faon. Un chasseur l'avait pris.

La pauvre infortunée Poussait un tel rugissement Que tout la Forêt était importunée.

La nuit ni son obscurité, Son silence et ses autres charmes, De la Reine des bois n'arrêtaient les vacarmes : Nul animal n'était du sommeil visité.

⁃ Dès le premier décasyllabe, la situation est posée.

Situation initiale développée : utilisation de l'imparfait.

Description des circonstances tragiques.

Utilisation d'un temps composé ( plus-que-parfait ), l'action est terminée, accomplie donc irrémédiable.

Ouverture de la fable par « Mère Lionne », dimension royale mise en valeur par la place dans le vers, les majuscules et la diérèse sur « lI/Ionne » (« Mère Lionne » = 4 syllabes sur 10).

Aspect tragique de la situation, terme « faon » qui accentue la tristesse. ⁃ Cause de la mort : tué par un chasseur = renforce la cruauté.

Un seul hémistiche pour évoquer la cause, utilisation du plus-que-parfait : brutalité de l'événement. ⁃ Évocation de la souffrance de la lionne : deux enjambements, deux vers et demi : « la pauvre...importunée ».

La phrase se déploie de façon interminable sur trois vers ainsi que les hurlements de la lionne qui exprime son désespoir.

La lionne présentée comme une victime de la fatalité tragique: « pauvre infortunée » (fortune = destin).

Cette souffrance va déranger l'ensemble des autres animaux : métonymie « Forêt », avec majuscule.

La communauté entière doit être touchée. ⁃ La lionne est indifférente au sort des autres animaux, elle agit en « Reine des bois » qui ne respecte pas le sommeil des autres.

Indication temporelle « nuit » et accumulation de ses caractéristiques « obscurité », « silence », « charmes » mais contraste avec « vacarme » à. »

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