Databac

Analyse linéaire La colonie de Marivaux scène 13

Publié le 29/05/2022

Extrait du document

« La colonie scene 13 Le passage proposé appartient au roman La colonie de Marivaux, auteur du XVIIIé siècle, époque marquée par différent philosophes qui veulent expliquer le monde à travers des approches différente au nom du combat contre l’inégalité. Ils contribuent à l’immense réflexion collective qui, en définissant les relations entre les hommes, en analysant les fonctionnement du pouvoir appellent à la réalisation d’une société plus juste.

De nombreux écrivains en ont témoignés dans leurs œuvres parmi eux Marivaux dont la plume révèle la condition sociale des femmes au XVIIIe siècle, pendant la monarchie absolue comme va le dévoiler le texte à venir.

Cette scène est précédée par l’annonce des femmes qui décident de ne plus plaire aux hommes afin d’être entendues.

Ce texte est une scène vive et piquante dont le cœur est une révolte féminine qui nous amène à nous demander comment Marivaux pose les termes d’un débat sur le rôle des femme. Pour répondre a cette question, nous verrons tout d’abord le contenu polémique sur le rôle des femmes dans la société puis le portrait de la société au XVIII eme siècle. L’écrivain a recours à l’impératif à valeur d’injonction « Lisez l’affiche » (l.12)afin de mettre en avant des femmes déterminées, surs d’elle, fières de leur sexe et se montrant autoritaire.

Mais également des femmes ne craignant pas d’interpeller les hommes.

Madame Sorbin assoit encore plus son autorité en coupant la parole Timagène « Madame… » (L.40), ce qui est inimaginable à cette époque.

L’homme de lettre utilise le futur simple à valeur d’anticipation « quand vous serez filles » (l.4) et « quand vous serez femmes » (l.5) afin de mettre en relief le caractère inexorable des ces protagoniste condamne de naissance a vivre constamment sous la tutelle d’un homme.

Le présentatif « C’est votre lot » (l.5) insiste sur la mentalité de l’époque et sur le caractère logique du jugement porté sur l’utilité des femmes et sur le soumission totale.

Marivaux use l’interrogation oratoire « Mais, qu’est-ce que c’est que cette mauvaise plaisanterie-là ? » (l.9) pour faire le portrait d’hommes abasourdi par les réclamations des femmes et ne sachant pas comment réagir.

En effet, ils sont sidérés.

Hermocrate ironise sur la demande des femmes désirant exercer les mêmes métiers que les hommes.

Le dramaturge utilise le présent a valeur d’énonciation doublé d’une litote « Vous n’y songez pas » (l.

28) afin de brosser le tableau de protagonistes masculins rabaissant, ridiculisant les femmes et leurs projets.

Selon les hommes, ce projet est médiocre, il est irréalisable du fait d’un manque de compétence évident de la part des femmes. Marivaux utilise les interrogations oratoires « n’y travaillerons-nous pas de concert ? A quoi nous destinez-vous là-dessus ? »(l.2) et « est-ce là votre dernier mot ? » (l.6) afin de faire le portrait de femmes utilisant l’ironie lorsqu’il s’agit de la manière dont elles ont le droit de prendre la parole ou non.

Elles utilisent un ton belliqueux et péremptoire.

L’écrivain utilise le rythme ternaire « Elle vous apprendra que nous voulons nous mêler de tout, être associées à tout, exercer avec vous tous les emplois, ceux de finance, de judicature et d’épée.

» (l.13 à 14), « De même qu’au Palais à tenir l’audience, à être Présidente, Conseillère,. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles