Analyse linéaire HARMONIE DU SOIR

« Analyse linéaire : Harmonie du Soir Intro Ce poème est issu des “ Fleurs du Mal ” de Charles Baudelaire , paru en 1857 où il va nous y décrire sa descente aux enfers .

Poème qui va imiter la forme du pantoum d’origine malaise, se situe dans la section “ Spleen et Idéal ” où l’ état morbide de Baudelaire est mis en avant.

Nous nous demandons donc comment Baudelaire malgré un style poétique irrégulier, va maintenir son alchimie dans un état morbide harmonieux. Ana lyse L’auteur invite son lecteur dans un temps / une éternité avec une circonstancielle de temps “Voici venir les temps” , par la suite il fera allusion à la nature tout en évoquant les sens du lecteur (ouïe et l’odorat) avec “tige” et “fleur” , par la suite il inclue des éléments religieux dans son poème avec l’encensoir (élément religieux) qui permet de mettre en avant l’odeur de la fleur avec une synesthésie pour mélanger les sons et les parfums.

Nous allons retrouver l’ état malade de Baudela ire avec le verbe “tourner” → valse et vertige où l’idée de cette danse est décrite par un chiasm e qui va donner le rythme du tournement montrant l’état malade de Baudelaire.

Ainsi le point d’exclamation à la fin du premier quatrain donne l’idée d u crie de l’auteur car la fleur empoisonnée va affaiblir Baudelaire appuyer par les 2 adjectifs “mélancolique” et “langoureux” .

Dans le deuxième quatrain nous remarquons 2 adjectifs antithétiques (antithèse 2 mots opposés) faisant référence à la section “ Spleen et Idéal ” avec “triste”= splee n et “beau”= idéal où ceci est comparé à une scène religieuse avec la présence du mot reposoir montrant ici la douleur figée dans le temps .

Nous remarquons ici une diérèse avec le “violon” où “comme” compare ici ce violon avec son cœur “afflige” → verbe fort montrant la force mise en avant par cette phrase nominale exclamative .

Ici dans ce troisième quatrain la présence de “hait” et “néant” renforce l’ expression d’horreur mise en avant par les 2 adjectifs “vaste” et “noir” → domination du spleen , par la suite une allitération en “s” donnant l’idée de musique avant la mort → personnification de l’idéal avec le “soleil” qui meurt laissant place au spleen avec la présence du sa ng (personnification et métaphore) le mot “fige” est l’agonie comme a u début du poème où Baudelaire s’enfonce petit à petit dans son morbide spleen (plus aucun espoir) .

Dans ce dernier quatrain, avec le pantoum répétition du même vers montrant la souffrance de son cœur une nouvelle fois, le verbe “recueillir” fait référence à cette fleur renvoyant à un certain “idéal” avec cette circonstancielle de temps “du passé lumineux” → sa douleur est potentiellement l’amour ce qui s’accentue dans le vers 4 e n un souvenir d’une femme incarnant l’idéal “moi” → pronom personnel référence aux sentiments de Baudelaire accentués par le verbe “ luire ” et par l’ostensoir (religieux) qui a la forme du soleil retrouvé dans le vers précédent.

Pour finir dans le vers 3 le s points de suspensions “...” et le “!” montrent les différents sentiments le vers 3 → désespoir et le vers 4 → espoir (rimes embrassées). Finalement cette imitation du pantoum va décrire un paysage harmonieux mais tragique d’un soir douloureux du poète en souvenir d’une femme aimée.. »