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analyse lineaire Gargantua

Publié le 29/06/2024

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« GARGANTUA Ce texte est un extrait du livre « Gargantua » écrit au XVI S par François Rabelais, un humaniste.

Cet extrait correspond au chapitre 21, le thème du chapitre est donné dès le titre de ce dernier.

Il s’agit ici de l’éducation de G, personnage éponyme.

Ponocrates son nouveau précepteur va reprendre son éducation en main, suite à la mauvaise éducation qu’a reçu G par son ancien maître.

Ainsi, nous pourrons dès lors nous demander comment les humanistes définissent ce qu’est une bonne ou une mauvaise éducation.

Nous montrerons ainsi que Rabelais nous dépeint les habitudes grotesques de G et sa démesure comique et qu’enfin l’auteur cache en fait une satire de l’éducation scolastique. Les habitudes grotesques de G : la démesure comique : L1-2 : L’extrait débute par l’enthousiasme de G à l’idée de découvrir la pédagogie de P.

P se place d’abord en observateur pour mieux l’analyser. L 4 : P met en place une méthodologie réfléchie pour cette analyse comme le montre la Prop sub de but introduite par « afin » où il demande à G de se comporter comme d’habitude. L 5 : On retrouve une énumération ternaire « si sot, si niais, si ignorant » qui termine la phrase et qui donne la tonalité satirique de la description qui va suivre. Description de la journée de G L6 : La description de la journée de G est annoncée par des « : ». L6 à 7 : on note les habitudes de l’ancienne éducation de Gargantua avec l’emploi de l’imparfait soulignée par l’adverbe « ordinairement ». L7 à 9 : G ne respecte pas le rythme de la nature « il s ‘éveillait entre 8 et 9h ». Il se lève toujours tard comme l’indique la Prop Sub concessive « qu’il fasse jour ou non » L8 à 9 : Ce rythme est imposé par les maîtres sophistes dans sa 1ere éducation comme l’indique l’emploi du plus que parfait « avaient ordonné » et l’adj « ancien » qui fait référence à l’âge des précepteurs mais aussi à des principes dépassés. L 9 : Justification de ce principe introduite par le connecteur logique « ainsi ». Cette justification se fait par une référence biblique détournée pour justifier la paresse de G.

L’utilisation du verbe « ordonné » à la ligne 8 montre que ses anciens maîtres imposaient leurs idées et convictions à G sans l’inciter à réfléchir… on a ici une critique de Rabelais envers cette éducation. L10 à 11 : Suite de la description de la journée introduite avec un autre connecteur logique « puis ».

on note le caractère comique de la description de la journée de G. Enumération des verbes d’action à l’imparfait « gambadait, sautait, se vautrait » qui souligne sa paresse et le compare à un animal, plutôt que la rigueur et de la discipline (ce qui définit l’éducation humaniste). « se vautrait » le renvoie à sa position initiale sans son lit, accentué par l’expression « tout un moment », sous-entendu qu’i y reste longtemps. L12 à 13 : il porte peu d’intérêt à sa tenue.

Le C.C de temps « selon la saison » témoigne d’un bon sens mais la conjonction de coordination « mais » contredit ce bon sens, et on voit que G préfère des vêtements chauds et longs qui montre la démesure. Les adjectifs « grande, longue, grosse, fourrée » soulignent cette démesure. Rabelais souligne ainsi le mépris pour le corps à l’époque. L13 à 15 : passage sur la coiffure de G.

Le caractère grandiloquent de l’expression « peigne d’Almain » est contrecarrée par la périphrase « les 4 doigts et le pouce », ce qui montre que G ne fait là encore aucun effort. L15 à.... »

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