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Analyse linéaire- Fausses confidences, MARIVAUX: scène 14 de l’acte I

Publié le 21/06/2021

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« Les fausses confidences Les Fausses confidences est une comédie de Marivaux représenté pour la première fois en 1737 à Paris.

C’est d’ailleurs l’une des comédies les plus joué de Marivaux au monde.

Cette pièce repose sur une intrigue simple ; un jeune homme ruiné du nom de Dorante veut épouser une riche veuve du nom de Araminthe et pour cela il fait appel à l’aide de son ancien valet Dubois.

Le passage a étudié est tiré de la scène 14 de l’acte I.

C’est un scène clé dans la mesure où le valet Dubois se livre à la première fausses confidence en effet il révèle a Araminthe qu’elle est l’objet de la passion amoureuse de Dorante.

Le valet dans cet extrait se livre alors dans un récit improvisé et circonstancié de ses amours cacher dans le but d’émouvoir la jeune veuve et de suscité son intérêt. [Lecture du texte] Présentation de la problématique et du plan : - Problématique : Dans cette étude, on se demandera comment s’exprime le talent et la virtuosité du valet. - Plan : Le texte peut être divisé en trois parties, le premier mouvement va de la première réplique jusqu’à la réplique d’Araminthe « de quoi s’avise-t-il ? » ; il correspond à la présentation de Dubois de l’objet de la folie de Dorante. Le deuxième mouvement s’étend jusqu’à la réplique d’Araminthe « Cela est fâcheux ; mais ou m’a-t-il vue, avant de venir chez moi, Dubois ? » ; il correspond à la mise en place la ruse de Dubois consistant à susciter la jalousie d’Araminthe Et enfin le troisième mouvement du texte est le récit de la folie amoureuse de Dorante donc la première confidence.

Lecture linéaire : Tout d’abord le valet éteint à la jeune veuve de la folie de Dorante et de l’objet de sa folie amoureuse en effet il insiste fortement sur le paroxysme de cette folie.

Il utilise le champ lexical de la folie ; tout d’abord il dit « c’est à la tête », « il est timbré », il utilise d’ailleurs de nombreuse hyperbole « il extravague d’amour », « il est fou », « il est timbré comme cent » il s’agit aussi pour lui de donner le plus intensité et d’idéalisme à la naissance de cette folie en donnant des indicateurs temporels comme le montre l’anaphore « il y a six mois.

A l’évidence la veuve Araminthe exprime son étonnement et réclame une preuve de la folie « quelle preuve as-tu de sa folie ? » demande-t-elle au valet Dubois.

Et surtout elle ne veut pas de ce valet peu sérieux, c’est alors que progressivement le valet dévoile la folie en utilisant un oxymore pour vraiment aiguiser la curiosité de la jeune veuve, il dit : « sa folie est de bon goût » mais la jeune veuve persiste quand même à le renvoyé.

C’est alors le coup de grâce quand Dubois lui dévoile que l’objet de sa folie c’est elle-même pour cela il utilise une tournure emphatique « C’est vous madame ». Dans un deuxième temps le valet Dubois cherche à susciter la jalousie d’Araminthe.

Alors tout d’abord il dresse un portrait particulièrement élogieux de son ancien maitre puisque il insiste sur sa beauté physique « il est bien fait, d’une figure passable », il insiste aussi sur sa bonne éducation « bien élevé et de bonne famille » or la conjonction « mais » introduis un contraste puisque le personnage a une situation matérielle précaire, il dit à l’aide de cette conjonctions et de la tournure négative « mais il n’est pas riche » et c’est alors qu’il tourne ça à son avantage puisque toujours pour éveiller la jalousie d’Araminthe le valet explique qu’il est courtisé par des femmes.

Et une en particulier pour cela il. »

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