Analyse linéaire: conflits amoureux dans une société de faux semblants
Publié le 08/06/2022
Extrait du document
«
La Princesse de Clèves est un roman historique publié par Madame Lafayette, et
publié en 1678.
Inscrit dans le parcours individu, morale et société, il met en
scène les conflits amoureux dans une société de faux semblants, et dans une
éducation vertueuse et sous l’influence du jansénisme.
La PDC rongée par sa passion pour le Duc de Nemours, tente de résister à cette
dernière en se réfugiant à la campagne.
Mais son mari la presse de regagner
Paris, la cour, et donc Nemours.
Dans un premier temps, la PDC refuse
prétextant son besoin de repos, ce qui parait suspect à son mari.
Dans cette
scène, elle finit par avouer à ce denier la véritable raison de sa retraite.
On peut donc se demander pourquoi cette scène est tragique.
Pour se faire, nous
mettrons en avant l’héroïsme et la vertu qui caractérise à la fois la PDC (de la L1
à 12).
Puis nous montrerons la réaction du prince face à cet aveu de la L12 à la
fin, en mettant en évidence les émotions de ce dernier ainsi que sa réponse à la
PDC .
1.
L’aveu : un acte héroïque de la PDC L1 à 5
Ce passage romanesque est un moment critique du roman car dans cet
extrait, la PDC reconnait à son mari son amour pour un autre.
L’interjection
« hé bien » suivi de l’apostrophe « Monsieur » à la ligne 1, sert à introduire
l’aveu de la princesse.
Cette introduction est également mise en évidence par
le verbe de parole introducteur en incise qui précise qui parle : « lui réponditelle» L1.
C’est en effet la princesse qui est à l’initiative de la parole et qui
mène la conversation.
Ce résultat inverse donc la représentation et le cliché
traditionnels des rapports mari-femme.
L’interjection « hé bien » marque
également la violence sur soi et l’effort qu’il y a à livrer cette confession.
Le discours direct à sa prise de parole donne plus de force à cet aveu et
marque le caractère exceptionnel de ce dernier.
L’hyperbole « un aveu que
l’on a jamais fait à son mari » de la ligne 2 souligne également le geste
admirable et inédit de cet aveu.
La posture pathétique de la PDC à la L1 : « en se jetant à ses genoux »
indique une scène théâtrale forte ce qui insiste davantage sur l’héroïsme du
personnage.
« L’innocence de ma conduite et de mes intentions » à la L2 et 3 montre que
la PDC ne se sent pas coupable d’où sa décision d’en faire l’aveu, et le champ
lexical du courage à la L3 « m’en donne la force » marque davantage l’aspect
héroïque d’une telle intention.
Cette idée est reprise à la L5 : « je n’ai jamais
donné nulle marque de faiblesse », en effet, La PDC met ici en avant son
courage et sa fermeté.
D’autre part, la proposition concessive « quelques
dangereux que soit le parti que je prends » montre qu’elle a conscience des.
»
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