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Analyse linéaire chapitre 21 gargantua

Publié le 18/06/2024

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« François Rabelais GARGANTUA Chapitre 21 Situation du passage dans l’œuvre : Peu de temps après sa naissance , à l’âge de 5 ans , Gargantua fait preuve de grande intelligence auprès de son père grâce à son expérience du torchecul.

C alors que son père décide de lui offrir une éducation digne de celle ci point le premier précepteur qu eut basé son éducation sur la religion , une éducation très longue et finalement très peu utile.

Alors son père change à son maître et le chapitre 21 décrit l’organisation des journées types de Sa nouvelle éducation. Mouvement du texte: Sophiste : professeur de rhétorique virgule il enseigne l’éloquence , l’art du discours. Ligne 1 à 9 : Une mauvaise hygiène de vie due à la paresse Ligne 10 à 27 : Une mauvaise hygiène de vie due aux excès Ligne 28 à 40 : Une instruction insuffisante Ligne1 à 9 : Une mauvaise hygiène de vie due à la paresse * Gargantua se réveille tard : « entre huit et neuf heures », même si la journée est entamée : « qu’il fasse jour ou non ».

Ses anciens précepteurs justifiaient cette paresse par un argument d’autorité fondé sur un texte religieux : « Alléguant David : « Il est vain de se lever avant la lumière.

» Mais cet argument n’est pas valide car il ne correspond pas à la situation « qu’il fasse jour ou non ». Les précepteurs étaient donc hypocrites. *Gargantua se lève encore plus tard car il paresse au lit.

Le complément de temps : « quelques temps » montre qu’il tarde à se lever.

L’accumulation de verbes péjoratifs : « il gambadait,tourniquait, et se vautrait » renforce l’impression de paresse. L’expression « pour mieux réjouir ses esprits animaux » montre qu’il ne se préoccupe que du plaisir de son corps, et non de son hygiène. *Ses vêtements sont également choisis pour le plaisir du corps : « grande et longue robe de gros tissu de Frise fourrée de renard ».

Les nombreux adjectifs soulignent le caractère douillet, et non pratique de ces vêtements. *La toilette est négligée, elle se limite aux cheveu : « il se peignait du peigne d’Almain, c’est à dire de quatre doigts et du pouce ».En réalité, Gargantua ne se coiffe pas, il néglige son apparence et c’est également une critique de la Sorbonne. Cette forme de paresse est également expliquée par les leçons des précepteurs : « se peigner, laver et nettoyer autrement, c’était perdre son temps en ce monde ».

L’énumération prouve que toute la toilette est négligée.

Les précepteurs de Gargantua négligent la toilette sous prétexte que la vraie vie est dans l’autre monde : c’est un argument religieux. Le début de journée de Gargantua est caractérisée par la paresse.

Il ne recherche que son plaisir, au détriment de l’hygiène, conformément aux conseils de ses précepteurs sophistes. Ligne 10 à 27 : une mauvaise hygiène de vie due aux excès. * L10 et 11 : l’accumulation la satisfactions des besoins naturels, en révélant l’importance du corp pour Gargantua.

Mais elle souligne aussi les excès et la saleté avec la comparaison : « se mouchait en archidiacre ».

L’accumulation produit un effet hyperbolique et comique, il souligne également la démesure du personnage. *Le manques d’hygiène en raison de l’excès de nourriture, l 11 à 13.

La démesure est exprimée par l’accumulation (l 12 et 13) avec l’emploi du pluriel ainsi que par les adjectifs et les adverbes « belle », « beau », « force », « grosse ».

Il s’agit en outre de mets très gros. Encore une fois, Gargantua use d’un prétexte pour justifier son copieux petit déjeuner : « pour combattre la rosée et mauvais air » mais l’expression combattre la rosée signifie boire.

Donc Gargantua mange abondamment afin d’avoir une excuse pour boire.

Il fait preuve à la fois de gloutonnerie et d’ivrognerie.

Sa mauvaise foi produit un effet comique. Il s’agit pour Gargantua de se faire plaisir, sans prendre en compte l’hygiène. Les arguments de Gargantua pour justifier ses excès : l 14 à 27 : Gargantua répond a l’objection de Ponocratès.

Ses paroles sont rapportées au discours direct et son constituées d’une accumulation de questions rhétoriques qui expriment son étonnement et son indignation : « Quoi ? Je n’ai pas fait un exercice suffisant ? […] Ce n’est pas assez? » > Premier argument : tout d’abord, il estime qu’il a fait assez de sport : « je me suis vautrée six ou sept tours au milieu du lit avant de me lever » cette phrase produit un effet humoristique, l’éducation de ces précepteurs sophiste est-elle mauvaise ? > Argument d’autorité.... »

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