Analyse linéaire Antoine monologue Juste la fin du monde

« Théâtre, « crise personnelle et crise familiale », Texte 3 : Jean-Luc Lagarce, Juste la fin du monde Antoine Premiers sentiments à la lecture : ressentiment d'Antoine envers Louis : – d'être parti ? – De l'avoir laissé en second ? De toujours passer avant lui, de toujours occuper la première place dans les pensées de la famille – de l'avoir bloqué dans un rôle que Louis seul a décidé d'imposer, sans concertation : l'égoïsme de Louis a rendu obligatoire l'abnégation d'Antoine – Un blocage qui s'exprime ici : vertu libératrice de la parole ??? – avec de l'agressivité ? – Une certaine sécheresse de ton ? – Un mal-être : passage pathétique (pathos), Plaintif ? Touchant ? – volonté de culpabiliser Louis ATTENTION : notre jugement sur les personnages importe peu : ce qui compte, c'est de mettre en valeur la manière dont ils sont construits par l'auteur, pas ce qu'il/on en pense !!! Un moment particulier pour le personnage d'Antone, qui prend la parole pour être sincère et touchant: comment se construit cette tirade pour concilier expression du ressentiment et pathos ? Mouvements : ligne 1 à 22 : TOI (et les conséquences de TON départ) Ligne 23 à la fin : MOI ces deux mouvmenets metttent en place le conflit qui se resserre sur 2 personnages : les 2 frères Abel et Caïn + Fils prodigue ANTOINE.

Et nous, nous nous sommes fait du mal à notre tour , « nous » : la famille (ça inclut le père, pour une fos!) répétition + allitération en « n » (qui insiste sur ce « nous ») Névrose familliale, en circuit fermé : forme pronominale « se faire du mal » « nous nous sommes...

» encadré par « nous » / « notre » repli presque carcéral sur la culpabilité familiale Champs lex de la culpabilité : faire du mal, reprocher, nuisaient, responsables, faute,. »