analyse linéaire acte 1 scène 5 - Le Malade imaginaire

« Extrait 1 : Le Malade Imaginaire, scène 5, acte I. Œuvre intégrale Le malade imaginaire Objet d’étude Parcours associé Spectacle et comédie Texte acte I scène5 Contextualisation de l’auteur Molière de son vrai nom Jean Baptiste POQUELIN est un des plus célèbre dramaturge et directeur de troupe français du 17 e siècle qui se rattache au mouvement du classicisme.

Dans ce mouvement, les principes de la bienséance et de la vraisemblance priment. Contextualisation de l’œuvre Il a écrit une trentaine de pièces qui se caractérisent par leur diversité — farces, comédies d'intrigues, comédies-ballets, grandes comédies, pièces à machines.

Néanmoins leur point commun est de faire réfléchir par le rire. Le malade imaginaire, une comédie ballet écrit en 1673, met en scène Argan, un noble hypocondriaque et tyrannique qu’exploitent des médecins charlatans et qui veut forcer sa fille Angélique à se marier avec un jeune médecin pour pouvoir être mieux soigné.

Molière tourne en dérision les mœurs de l’époque et critique le patriarcat.

Contextualisation du texte étudié Dans l’extrait soumis à notre analyse acte I scène 5, Argan annonce à sa fille Angélique qu’un prétendant l’a demandé en mariage.

Angélique étant amoureuse de Cléante elle pense qu’il s’agit de lui alors que son père lui parle de Thomas DIAFOIRUS un jeune médecin.

Il s’agit donc d’une scène utilisant le quiproquo.

On peut donc voir comment Molière utilise les ressorts comiques en vue d’une satire sociale jouant sur des mises en situation scéniques allant du quiproquo à l’affrontement des personnages révélant leur personnalité. Problématique Nous allons étudier en quoi le projet de mariage est révélateur des personnages et du comique de la scène. Mouvement du texte Dans un premier mouvement, ligne 1 à 95 nous verrons comment Molière utilise le quiproquo pour rendre la scène comique.

Puis dans un deuxième mouvement, ligne 96 à 147 nous étudierons l ’affrontement entre la servante et son maître. Etude linéaire / Idées majeures 1 Premier mouvement : le quiproquo comique La critique du mariage arrangé est le sujet de nombreuses pièces de Molière.

On peut citer notamment le médecin malgré lui et les fourberie de scapin. Molière utilise dans cet extrait le procédé du quiproquo un comique de situation classique.

Le quiproquo est une méprise qui fait prendre une chose, une parole ou une personne pour une autre.

Il utilisation pour se faire la négation « ne vous attendez-vous pas ? » « il n’y a rien de plus drôle ».

Il obtient la complicité du spectateur qui sait qu’Angélique a un prétendant appelé Cléante.

Angélique est présentée comme une fille soumise et obéissante à son père : utilisation de verbes attenants à la morale « je dois faire, mon père… », « suivre aveuglément toutes vos volontés ».

C’est une critique du mariage arrangé.

L’utilisation du passé composé « ai promise ».

L’autorité du père et la soumission de la fille illustre ce qu’est le mariage au XVIIe siècle. Le quiproquo fait que le père et la fille s’entendent bien: « Je suis bien aise », « C’est à moi ».

Mais le jeu sur les désignations ambiguës des personnages (« on », « la personne », « ils »,. »