Analyse "La persistance de la mémoire"

« Histoires des arts: Œuvre n°1 " La persistance de la mémoire " 1°) Thématique La thématique choisie est celle de la "Symbolique du Temps dans l'art" .

Ce thème décrit comment l'artiste à travers son œuvre conçoit et perçoit le Temps.

En l’occurrence le Temps qui s'écoule à l'infini, celui des montres et horloges qui dictent et divisent les faits et gestes de l'Homme inexorablement, sans autres issues possibles,jusqu'à notre propre fin.

L'art permet de sortir justement de cette étreinte , par le biais de tableau, de monument architecturale où de sculpture créant une impression d'espace où d'objet hors de toute sorte de réalité ,onirique ,non cartésien ,qui déconcerte. 2°) Présentation Peinture de type huile sur toile, de dimension (24,1 par 33cm), titre: "La persistance de la mémoire" ,de Salvador Dalì, peint en 1931, de style surréaliste et conservée au MoMa (Museum of Modern art of New York). 3°) Contexte En 1931 l'Espagne vit une période de grande pauvreté et le contexte politique est également instable: on est au début d'une courte tentative de république située entre deux régimes totalitaires (une monarchie et le régime de Franco).

Dalí a à cette date rejoint le groupe des Surréalistes.

Pendant la Première Guerre mondiale, écrivains et artistes ont créé un mouvement dont ils ont choisi le nom au hasard (Dada), caractérisé par la remise en cause des contraintes et conventions.

Le surréalisme a pris la relève du mouvement Dada.

Les artistes surréalistes veulent laisser s’exprimer leurs rêves, même si cela donne des images ou des écrits étranges, absurdes.

Ils sont influencés par l’essor d’une nouvelle discipline, la psychanalyse. 4°) Description Au premier plan , on voit trois montres : la première, dans l’angle inférieur gauche, est entièrement recouverte de fourmis.

Elle est posée sur le bord d’un parallélépipède dont on n’aperçoit qu’une partie et qui pourrait être une terrasse.

Juste au-dessus et à droite , une montre molle semble se répandre sur le bord de cette « terrasse ».

Elle marque une heure clairement lisible (7 heures moins cinq).

A droite de la seconde montre , une troisième montre molle est posée sur le cou d’une tête allongée vue de profil, comme gisant sur le sol et dont la large paupière est close.

Une langue. »