Analyse du texte de Baudelaire "Les yeux des pauvres"
Publié le 04/01/2021
Extrait du document
«
Explication de texte – HLP
Baudelaire est un poète romantique du XIXe siècle qui a beaucoup rédigé sur sa vision du
monde ainsi que les sentiments.
Il a rédigé le poème « Les Yeux des pauvres » en 1869 qui est extrait
du recueil Petits poèmes en prose.
Dans celui-ci, l’auteur s’adresse à la femme aimée et fait ainsi une
description de leur soirée ainsi que des différents sentiments présents à ce moment.
On peut donc
s’interroger sur la manière dont le narrateur a accès aux sentiments des différents personages, y
compris les siens.
Il s’agit de voir comment le narrateur exprime ses sentiments puis accède à ceux
des autres personnages.
Tout d’abord, le narrateur énonce le sentiment actuel qui a envers la femme aimée, « je vous hais
aujourd’hui » (v1) afin de commencer le récit de leur journée.
Ainsi, l’amour qu’il a pour cette femme
se perçoit non seulement par son ressenti sur cette journée, « longue journée qui m’avait paru
courte » (v4), mais également par l’énonciation de leur objectif commun « nos deux âmes [..] n’en
feraient plus qu’une » (v5) qui se base sur l’unification de leurs pensées ainsi que leurs sentiments.
Cela mène à la soirée où ils se rendent à café et à l’explication de cette haine envers l’être chéri.
Le narrateur semble à ce moment fasciné par la beauté ainsi que la richesse de ce café et le souligne
par la description méliorative de ce dernier, « ses splendeurs » (v9), « ardeur d’un début » (v9),
« éblouissantes » (v11).
Cependant, il va avoir le sentiment que cette luxure est éxagérée étant de
donné que pour lui, tout ces efforts, cette magnificence sont mis au service de « la goinfrerie » (l15).
Suite à cela, son regard va croiser trois personnes admirative de ce café mais qui n’ont pas les
moyens, il va avoir une certaine compassion evers eux, et se surprendre par celle-ci « Non seulement
j’étais attendri » (v25) et par le sentiment de gêne qui va l’envahir parce qu’il a les moyens d’y être,
« honteux » (l25).
La déception qu’il a suite à l’avis de la femme mène à conclure sa pensée sur
l’unification des âmes qui lui semble impossible.
Il l’évoqua rapidemment au début, « rêvé par tous
[…] réalisé par aucun » (v6/7) mais s’y attarde plus sur la fin en expliquant à sa douce que « la pensée
est inccomunicable » (v31) et cela vaut pour tout le monde y compris eux, malgré les sentiments qu’il
y a derrière « même entre gens qui s’aiment ! » (v32).
L’exclamation sur la dernière phrase « ! » (v32)
semble traduire une certaine leçon de morale qui bien qu’elle mène à la déception ainsi qu’à l’échec
de leur objectif ne peut être remise en cause.
Après cela, le narrateur accède aux sentiments de cette famille admirative en transposant la
sienne sur la leur.
Ainsi, il en fait une description très brève et générale des vers 16 à 18 afin de
s’intéresser plus précisément à leur expression faciale « visages étaient extraordinairement sérieux »
(v18) puis aux yeux et à ce qu’ils dégageaient, « comtemplaient […]avec une admiration égale » (v19).
Il essaye ensuite de déduire les nuances admiratives des personnages en fonction de leur.
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