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analyse dormeur du val

Publié le 14/05/2024

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« Analyse linéaire 1 : Le dormeur du Val – Rimbaud Analyse linéaire : analyse du texte qui consiste à suivre le sens de lecture du texte.

Nos parties seront faites en fonction de la chronologie du texte. Introduction : (context de l’œuvre et structure du texte) Rimbaud écrit Le dormeur du Val en 1870 alors qu’il découvre les horreurs de la guerre franco-prussienne.

Travers ce sonnet, c’est-à-dire un poème composé de deux quatrains et deux tercets (question 1), le jeune poète dénonce les pertes humaines et la mort de centaines de soldats à cause de cette guerre. En quoi ce poème dénonce-t-il de façon originale les atrocités de la guerre ? Nous verrons dans un premier temps que Rimbaud décrit un tableau idyllique et bucolique à travers le premier quatrain.

Un soldat sera ensuite décrit comme étant un homme paisiblement endormi au pied d’un arbre.

Enfin, les deux tercets nous permettrons d’apercevoir des ambiguïtés quant à cette quiétude et ce tableau décrit comme idéal, celles-ci seront confirmées par la chute tragique du second tercet. I ) Un tableau bucolique empli de quiétude La première strophe est un quatrain, c’est-à-dire une strophe à quatre vers.

Il est composé d’alexandrins en rimes croisées.

Cette première strophe est une description d’un coin de nature paisible, comme un havre de paix comme le témoigne le champ lexical de la nature « verdure » ; « rivière » ; « herbes » ; « soleil » ou encore « montagnes ».

La couleur verte est omniprésente et prédominante sur le tableau décrit « trou de verdure ».

Rimbaud nous décrit une nature verte et flamboyante mais aussi très lumineuse, nous pouvons observer ceci grâce aux groupes nominaux « le soleil » et « des rayons ».

Ceci nous permet d’émettre l’hypothèse que le cadre est plus qu’idyllique, comme un paradis perdu au milieu d’un champ.

(question 2) De plus, Rimbaud fait en sorte que le tableau soit tout sauf statique grâce aux mouvements et à la personnification de la rivière qui chante « où chante une rivière ».

A cela peut s’ajouter la musique des sons grâce à l’assonance en « an » dans le verbe « chante.... »

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