Analyse d'œuvre "La Danseuse" de Severini

« Analyse d’œuvre : L’œuvre à étudier est « La Danseuse Bleue » de Gino Severini, peintre italien né le 7 avril 1883 à Cortone, en Toscane et mort le 26 février 1966 à Paris.

C’est une huile sur toile peinte en 1912.

Ses dimensions sont de 61 x 46cm. Au XXe siècle, le futurisme et le cubisme sont les mouvements phares : En effet, le futurisme est une forme de cubisme originaire d’Italie qui consiste à décomposer le mouvement pour y traduire la vitesse et le dynamisme de la vie moderne.

Gino Severini a commencé sa carrière de peintre en 1900 en tant qu’étudiant de Giacomo Balla, un peintre pointilliste italien qui devint plus tard un futuriste de premier plan. Stimulé par le récit de Balla sur la nouvelle peinture en France, Severini s’installe à Paris en 1906 et rencontre des membres de premier plan de l’avant-garde Français, tels que les peintres cubistes Georges Braque et Pablo Picasso et l’écrivain Guillaume Apollinaire.

Severini a continué à travailler de la manière pointilliste, une approche qui a impliqué l’application de points de couleurs contrastées selon les principes de la science optique jusqu’en 1910, quand il a signé le manifeste des peintres futuristes. En quoi peut-on dire que cette œuvre dépeint le mouvement et la vitesse ? Ici, nous pouvons voir une femme qui porte une longue robe bleue qui semble être scintillante au premier plan.

Puis, à l’arrière-plan, à droite se trouvent une femme qui porte un chapeau à bords larges et un homme qui joue d’un instrument à cordes qui ressemble à un violon.

On peut voir que l’œuvre n’est pas claire : On utilise le cubisme pour décomposer et montrer plusieurs angles comme Pablo Picasso.

Le tableau est composé de bleu à valeurs différentes (claires, sombres) et du gris.

Les valeurs sont en grande partie claires et illuminent le tableau et plus particulièrement la danseuse.

Le choix des couleurs permet d’abord avec les différentes valeurs du bleu de donner l’illusion du volume, de la matière de la robe et de sa peau malgré le fait que la toile soit en deux dimensions et montre donc tous les différents angles du volume.

Son contraste avec le gris clair met la danseuse en avant en plus de son emplacement et de la place qu’elle prend sur la toile.

Il n’y a pas de traits ou lignes distinctes seulement les ‘’fragments’’ de l’œuvre qui sont plutôt discrets et permettent donc de montrer que ces ‘’fragments sont une seule et même image.

Les formes sont asymétriques, libres et donnent une sensation de liberté. Le tableau donne l’impression d’être face à un miroir brisé ou bien la sensation de voir les personnes présentes sur le tableau en train de danser, de bouger.

Le procédé technique utilisé ressemble à celui d’une chronophotographie.

L’œuvre représente donc des personnes en mouvement.. »