Analyse de texte A une passante de Baudelaire (bac de francais)

« Baudelaire est un poète de la modernité.

Dans son grand recueil Les Fleurs du mal, il passe par plusieurs mouvements littéraires notamment par le romantisme, le parnasse ou encore le symbolisme. Dans A une passante, sonnet issu de la section « Tableau Parisiens » des Fleurs du mal, le poète nous raconte sa furtive rencontre avec une inconnue dans la rue. Dans quelle mesure Baudelaire passe-t-il de l’enchantement à la désillusion dans ce sonnet ? I) La rencontre : un réel coup de foudre - (v.1) « la rue assourdissante autour de moi hurlait » Cadre moderne bruyant + décor déplaisant et hostile Baudelaire s’introduit dans le poème, il se met en scène avec le pronom personnel « moi » Il est cerné,impuissant -> il est prisonnier de la rue Personnification de la rue qui renforce l’effet de vacarme Allitération en « R » qui renforce la sensation de bruit agressifs - (v.2) champ lexical de la souffrance avec « deuil » et « douleur majestueuse » (oxymore) qui montre la douleur de la passante - (v.3) C’est l’apparition d’une passante caractérisée par un mouvement rapide avec la verbe « passa », le PS souligne une action brève - (v.4) participe présent « soulevant », « balançant » souligne la brièveté du moment - (v.5) l’adjectif « noble » complète le portrait positifde la femme. La métaphore « jambe de statue » comparé la femme à une statue et à sa beauté parfaite, idéale comme dans l’Antiquité. Allégorie de la beauté avec « longue,mince »(v.2) et « agile,jambe de statue »(v.5) II) Sa réaction face à cette inconnue - (v.6) doublement pronom personnel « Moi,je » il centre le poème sur lui et ce qu’il ressent.

Il introduit sa réaction et ses émotions - (v.6) « crispé comme un extravagant » la femme le déstabilise - (v.6/8) « Moi, je buvais […] la douceur qui fascine et le plaisir qui tue.... »