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Analyse de l'aphorisme 372 est tiré du livre 5 du Gai Savoir de Nietzsche

Publié le 30/11/2020

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« Introduction L’aphorisme 372 est tiré du livre 5 du Gai Savoir de Nietzsche écrit en 1882.

Le livre 5 aborde plusieurs thèmes comme : la « mort de Dieu », la volonté de vérité de la science, la théorie de la volonté de puissance ou encore l’idéalisme, système philosophique que N va aborder dans cet aphorisme.

Il y dévoile une forme de détachement de l’esprit libre face à l’idéalisme.

En guise de synthèse, Nietzsche critique le besoin maladif de croire aux idées abstraites, qui entraînent une manière dégénérée de vivre car coupée de toute réalité matérielle, sensible.

Il oppose deux tendances celle de l’idéalisme, philosophie ramenant l’existence à l’idée, à celle du sensualisme où la sensation serait à l’origine de toutes les connaissances.

On retrouve la méthode généalogique propre à Nietzsche (déterminer nos pensées pour savoir lesquelles sont ou non hostiles à la vie, d’où viennent les idées anémiques des philosophes et leur anarchie pulsionnelle?) : qui fait le au constat de la dégradation des valeurs absolutisées venant de Platon jusqu’à la société contemporaine de celui-ci, en passant par la figure de l’esprit libre visionnaire qui a conscience du dépérissement des corps. L’objet de ce bref énoncé est : Comment la dichotomie traditionnelle de la philosophie, qui oppose idéalisme et sensualisme, est-elle perçue dans cet extrait ? Quelle interprétation de la réalité N soutient-il? Afin de répondre à ces questions, un premier mouvement confronte deux attitudes philosophiques dans des temporalités différentes et dévoile le statut du philosophe idéaliste aveugle et éloigné de toutes valeurs affirmant la vie.

Un deuxième mouvement dévoile le sensualisme inverse et réaffirme avec plus de précision la valeur nihiliste des idéaux décadents.

Enfin, Nietzsche va évaluer l’idéalisme comme un refuge au tragique dionysiaque du monde, où seule la liberté d’esprit ose se défaire de cette stabilité réconfortante.

Plan I) “pourquoi nous ne sommes pas des idéalistes” à “musique de sirène” : l’inversion des valeurs platonicienne a) Présence du couple idéalisme/sensualisme : du début à “pratiquement” - Dès le titre, on entre dans un mouvement d’explication, de raisons qui implique d’emblée que l’idéalisme n’est pas l’attitude philosophique qu’il convient d’avoir selon Nietzsche repéré dans le “nous” de globalisation : il y inclut sans doute sa communauté de penseur et la figure de l’esprit libre* ( Humain, trop Humain : “l’esprit libre est celui qui pense autrement qu’on ne s’y attend de sa part en fonction de son origine, de son milieu, de son état et de sa fonction” Nietzsche défend l'indépendance d'esprit indispensable au philosophe pour⇒ remettre en cause des valeurs dépassées et des méthodes de pensée fausses.

Pour Nietzsche, une des conditions de liberté d'esprit d'un individu est l'absence de mauvaise conscience et de honte de ses propres pulsions.

Il parle au nom de l’ensemble de la philosophie contemporaine.

- Il y a aussi le constat de la philosophie actuelle, autrefois trop méfiance envers les sens, qui désormais tombe dans l’excès inverse.

Le sensualisme est désormais incarné d’où. »

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