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analyse candide Le nègre de Surinam

Publié le 08/06/2024

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« Le nègre de Surinam Intro : Les Lumières est le nom donné au courant intellectuel majeur du 18ème siècle.

Apparu en France, il prône l’usage de la raison afin de sortir le peuple de l’obscurantisme.

Les philosophes des Lumières luttent donc contre les inégalités sociales, politique et religieuse, et ceux au moyen de l’écriture. Un des auteurs les plus célèbres parmi ces penseurs est Voltaire, de son vrai nom François Marie Arouet.

Il a notamment participé à l’écriture de certains articles de l’encyclopédie.

Par ailleurs il admire la monarchie parlementaire anglaise, tandis qu’il critique le gouvernement français.

En effet le ton souvent trop critique de ses écrits, l’a obligé à s’exiler plusieurs fois en Angleterre, en plus de lui avoir valu un séjour à la Bastille. Il a entre autres écrit le conte philosophique Candide.

Ce récit fictif est l’histoire d’un jeune homme naïf, qui traverse de nombreuses péripéties avec pour objectif de trouver le bonheur.

Son regard sur le monde devient cependant peu à peu plus réaliste, ce qui a pour but d’amener le lecteur à réfléchir.

Dans l’extrait suivant qui se situe au chapitre 19 de l’œuvre, tandis qu’il fait route vers Surinam une colonie hollandaise situé en Guyane, il fait la rencontre d’un esclave estropier et l’interroge. Lecture de l’extrait !!! Nous chercherons à montrer comment l’auteur dénonce les conditions de vie misérable des esclaves au travers de cette scène de rencontre. Pour cela nous pouvons séparer le texte en 3 parties : dans la première jusqu’à deux fois l’année nous analyserons la rencontre des personnages, puis de quand nous jusqu’à en Europe nous étudierons comment l’auteur dénonce l’infamie de la traite des noirs et enfin de Cependant jusqu’à la fin nous étudierons le récit de la vie de l’esclave. Analyse : Tout d’abord le texte oppose la position allongée donc inférieur de l’esclave à celle debout de Candide libre d’aller et venir. Puis l’auteur décrit l’apparence de l’esclave, marquée par la restriction contenue dans la négation n’ayant plus que la moitié de son habit.

Cela met en avant sa nudité ce qui est accentuée par la précision ironique de l’auteur, c’est-à-dire un caleçon.

Cela souligne donc sa vulnérabilité et le fait qu’il est dépossédé de tout. A cette description vestimentaire s’ajoute celle des mutilations de l’esclave, mise sur le même plan, comme s’il s’agissait simplement Courant littéraire Auteur Œuvre, extrait et résumé Problématiqu e Plan 1ère partie d’un constat.

La symétrie de ces mutilations dans l’expression il manquait la jambe gauche et la main droite rend l’état de l’esclave d’autant plus macabre. Cependant le narrateur décrit l’apparence de l’esclave avec une apparente neutralité, qui montre qu’à l’époque il était commun de voir des esclaves dans cet état et que celui-ci n’a donc rien de particulier, ce qui fait ressortir toute l’horreur de situation On constat que la seule marque d’émotion est contenue dans l’adjectif le pauvre qui désigne l’état physique et sociale du nègre. L’emploi du registre pathétique vise à provoquer la compassion du lecteur. On constate que Candide est frappé par la vue de l’esclave.

Sa naïveté ressort dans la l’interjection Eh, mon Dieu ! car il s’étonne d’un tel état de misère, qui est pour lui inconcevable, comme la montre l’adjectif horrible. Son émotion et surtout sa pitié est visible par la question qu’il pose, dans laquelle il tutoie le nègre comme si c’était son égal et se montre affectueux avec lui en l’appelant mon ami, ce qui montre qu’il s’inquiète pour lui. Toutefois l’esclave lui répond de façon purement informative avec calme et en étant résigné, en lui indiquant qu’il attends son maitre. Il utilise pour cela la 3ème personne du pl qui montre le respect qu’il se doit de conserver en s’adressant à Candide.

Sa soumission transparait en effet dans l’expression j’attends mon maître. Par ailleurs le nom de celui-ci est un nom-portrait : Vanderdendur, qui réduit le négociant a sa caractéristique principale c’est-à-dire un vendeur d’esclave qui a la dent dure donc qui es difficile en affaire. Il ne représente pas un esclavagiste particulièrement cruel mais l’ensemble d’entre eux.

De la même façon l’esclave n’est désigné que par des périphrases qui d’un côté le déshumanise encore plus l’esclave mais de l’autre fait de lui un porte-parole de tous les esclaves, ce qui a un effet généralisateur. Ainsi le nègre justifie le traitement qui leur est réservé par « c’est l’usage » où l’emploi du présent de vérité générale indique qu’il s’agit simplement de la loi auquel l’esclave doit se soumettre.

Ainsi l’auteur critique par là le Code des noirs, un texte de loi autorisant l’esclavage et étant en vigueur à cette époque. Dans la phrase suivante, on nous donne un caleçon pour tous habits deux fois l’année, le pronom pers on met en évidence que ce traitement horrible est universel, soulignant ainsi le fait qu’il est infligé à tous les esclaves par tous les esclavagistes.

De plus le chiffre précis accentue la rareté de l’habit, ce qui permet à l’auteur de critiquer cette société, qui profite sans scrupule de l’esclavagisme. 2ème partie Puis dans la deuxième partie l’auteur dénonce en effet l’infamie la traite des.... »

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