AMBROISE PARÉ(Vers 1509-1590) - BIOGRAPHIE.
Publié le 17/05/2020
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(Vers 1509-1590)
Celui qui devait être nommé à juste titre le « père de la chirurgie
moderne ,.
est né à Bourg-Hersent vers 1509.
Il s'initie à son art chez un
médecin de Vitré, avant de devenir maître chirurgien à Paris en 1536 et d'ouvrir une officine.
Devenu chirurgien d'armée, il va avoir l'occasion de
participer à plusieurs batailles et de se trouver confronté aux terribles
blessures provoquées par les armes à feu.
Ces expériences lu permettent
de rompre avec les pratiques habituelles et de présenter, en 1545, sa Mé thode de traiter les playes faictes par hacquebutes, etc.
Au lieu de la
cautérisation barbare à l'huile bouillante, il recommande des pansements
imbibés de différentes décoctions comme le jaune d'œuf, l'huile rosat ou la
térébenthine, qui permettent une guérison rapide.
Il met également au
point une méthode pour extraire les balles.
Ces nouveautés provoquent un scandale
à la Faculté de médecine de
Paris, d'autant que Paré reconnaît ne lire ni le grec ni le latin et ignorer
Galien.
En dépit de ces critiques, il participe à la campagne de 1552 et inaugure la ligature des artères après amputation au lieu de la cautérisation
au fer rouge.
Sa réputation devient alors considérable.
Henri II se l'atta che comme chirurgien ordinaire et intervient pour qu'il reçoive enfin le bonnet de docteur en chirurgie, le 8 décembre 1554, avec une thèse rédigée
en français et sans subir les épreuves en latin.
Ambroise Paré ne réussit
cependant pas à sauver Henri II après le tragique tournoi de 1559 ni à guérir François II, atteint de tuberculose.
Malgré ces échecs, Charles IX
le nomme en 1562 son « premier chirurgien ».
Pendant les guerres de Religion, en dépit de ses sympathies pour la
Réforme,
il soigne protestants et catholiques.
Il s'intéresse à l'ophtalmo
logie, à l'urologie, à la pédiatrie et publie un Précis d'anatomie et d'ac couchements ; il rédige également un Traité de la peste, de la petite vérole
et de
la rougeole, où il insiste sur la notion de contagion.
Cette découverte
provoque l'indignation de la Faculté de médecine.
La protection d'Henri
III lui permet cependant d'imposer ses méthodes concernant le traitement
des plaies, les amputations, les luxations et les trépanations.
Le grand
mérite d'Ambroise Paré est d'avoir réussi à arracher la chirurgie à la
tyrannie de l'enseignement des Anciens.
En dépit de sa science l'homme
fit toujours preuve de la plus grande modestie : «Je le pansay, Dieu le
guarit.
,.
Il mourut à Paris le 20 décembre 1590.
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- Ambroise Paré par Henri Mondorde l'Académie française et de l'Académie de médecine, Paris Jamais élan moins retardé, vocation plus certaine !