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Alix Bosvieux

Publié le 29/06/2024

Extrait du document

« Plan Oral Science Physique (et vous la comédie ?) Introduction Connaissez-vous la comédie Ballet ? Ce genre théâtral, inventé au XVIIe siècle par Molière, introduit un jeu nouveau dans les comédies dont les plus connues sont : Le malade imaginaire.

Molière innove en y apportant des parties chantées, des jeux sonores, de lumière et de décors avec la fameuse Deus ex Machina. Loin d’une action de Dieux ou d’être de la magie, comme je le croyais étant petite, ces mises en scènes grandioses nécessitent une compréhension des éléments qui nous entourent, que ce soient les mécanismes pour faire bouger un fond de scène, les particularités des ondes sonores et lumineuses, afin que le résultat soit parfait. Aujourd’hui ces ajouts sont considérés comme importants, si ce n’est même essentiels dans nos spectacles et représentations.

Nous les retrouvons particulièrement à l’opéra, dans les comédies musicales, les concerts.

Rien que dans ma petite troupe de théâtre du lycée, nous ne pouvons imaginer une prestation sans spots lumineux et ressentons un sentiment d’accomplissement lorsque nous trouvons enfin un fond sonore ou une mélodie adéquate à notre pièce. Adéquate.

C’est le mot.

En effet, la magie sonore et lumineuse repose sur une dualité fascinante : elle offre une expérience immersive et émotionnelle intense mais doit être réglé afin d’être spectaculaire sans endommager ni notre vue ni notre ouïe.

Imaginez-vous à une représentation d’orchestre : que faire si vous n’entendez pas bien, pas assez du fond de la salle ou au contraire que l’orchestre joue trop en forte et vous abime les tympans ? De même que faut-il appréhender pour que l’acteur soit mis en valeur, qu’il y ait une harmonie des couleurs et des émotions représentés sur scène ? En somme : De quelle manière pouvons-nous orchestrer un spectacle qui soit à la fois époustouflant, sur et respectueux de l’environnement ? Nous allons nous intéresser aux aspects Le jeu sonore J’enfile la casquette d’ingénieur sonore.

Notre cas d’étude est celui-ci : mon ami Louis souhaite faire un morceau de guitare sur scène.

Cependant une guitare ne produit pas un son très fort, seulement 55dB.

Cela ne survit pas à la taille d’une salle comble.

Pour bien l’entendre, l’intensité doit être autour de 110 dB.

Or le son n’est pas proportionnel au nombre de sources sonores.

Si l’on double le nombre d’instrument on ne double pas le volume sonore ; En fait on ne gagne que 3 dB.

Il nous faudrait alors 316 228 guitares sur scène, ce qui est un peu excessif.

De plus, même si le son est parfaitement audible et clair juste à côté de l’instrument, assise au fond de la salle je n’entends rien.

En effet, chaque fois que je m’éloigne, la pression acoustique, connu sous le nom de volume sonore, diminue.

Si la distance est multipliée par 2, nous perdons jusqu’à 6dB. Ce problème est remédié lorsqu’il s’agit d’acteurs dans des salles de spectacles petites et moyennes.

Le comédien « porte la voix », il parle plus fort en s’aidant d’une respiration ventrale, il augmente alors son intensité sonore.

Cependant nous ne pouvons pas faire la même chose avec notre guitare, ce n’est pas en grattant plus fort que j’aurais plus de son.

Il va falloir jouer sur l’intensité sonore, les dB.

Mais pour cela il faut comprendre comment fonctionne l’onde sonore. Le son est une onde mécanique longitudinale, c’est-à-dire que c’est une vibration de l’air.

Elle dépend du milieu matériel, dans l’air la vitesse du son est autour de 340 M par second, dans la Pierre elle est à 7000 M par seconde et dans l'eau à 1500 M par second.

Ce qui a donné une idée d’une expérience de concert sous-marin, l'expérience était d’autant plus immersive, car les spectateurs pouvaient sentir les vibrations de la Lyre avec leur corps et pas seulement leur oreille.

Mais revenons sur terre.

Et expliquons le phénomène de cette vibration de l'air.

Prenons un exemple, un film plastique étendu sur une boite en fer, on y pose quelques boules de polystyrène, je remarque qu’elles bougent lorsque je parle à côté.

De même à l’échelle microscopique les molécules se poussent les unes derrière les autres en chaines. Lorsqu’une molécule pousse l’autre particule, il s’agit de la pression.

Son retour à sa place est nommée dépression.

Ce phénomène est modélisé sous la forme de la fameuse sinusoïdale, la partie croissante lors de la pression, et décroissante pour la dépression.

On obtient alors la fréquence en Hz qui détermine le nombre de vibration par secondes, c’est-à-dire si le son est plus ou moins aigu.

L’oreille humaine est capable d’entendre de 20 Hz à 20 000 Hz, en dessous les infrasons trop graves, et au-dessus les ultrasons très aigus.

Cette information est très importante, car les sons graves vont plus loin, ils « s’épuisent » moins.

Ainsi les instruments plus graves auront moins de mal à se faire entendre.

Mais si je veux bidouiller avec le son il va falloir le prendre en compte. Ainsi il nous faut trouver des solutions pour amplifier le son.

Il existe deux procédés : la caisse de résonnance et l’amplification artificielle grâce aux micros et aux enceintes. Dans un premier cas, la caisse de résonnance repose sur le fait que le son peut rebondir sur certaines parois selon l’angle et la distance entre la source sonore et la surface. Néanmoins, ce principe n’est intéressant que pour les musiques lentes, en effet le son revenant à l’oreille du spectateur arrive avec un léger retard, décalage par rapport à celui reçu directement de face, en ligne directe.

Si la musique est trop rapide ou complexe, avec beaucoup de fréquences comme le rock, les sons risquent de s’embrouiller et de donner un résultat inaudible.

En France, nous retrouvons les conditions nécessaires à ce jeu sonore qui donne une profondeur particulière à la musique dans les Eglises, mais aussi dans certaines salles de théâtre comme à l’IRCAM à Paris, où on a la possibilité de jouer sur cet effet de résonnance en fonction de l’inclination des panneaux qui constituent les murs.

Les ingé sons ont la capacité de visualiser le parcours du son grâce à un rayon laser.

Cela permet de moduler la réverbération en changeant la forme du mur. La seconde solution et celle que je vais utiliser pour aider Louis et sa guitare est le micro.

Mais comment fonctionne un micro ? On reprend notre modèle de particules qui se poussent les unes après les autres.

Dans le cas de notre oreille elles vont se pousser à tel point qu'elles vont faire vibrer notre tympan qui va faire vibrer la cochlée et nous cellules ciliées. Dans le cas du micro c'est la même chose.

Les particules se pousse de proche en proche sans déplacement de matière mais seulement d'énergie.

Et à ce moment-là elles vont rencontrer la membrane de notre micro.

À l'intérieur de cette membrane se cache un clou enroulé par une bobine de fil.

La membrane va vibrer poussé par les particules entraînant un mouvement du clou, qui va créer un champ magnétique grâce au fil conducteur.

Ce courant électrique est de faible intensité mais de grandes modulations.

Notre objectif est de faire que l'intensité soit plus forte pour qu'il y ait plus de volume sonore et ainsi plus de décibels.

On va alors mélanger cette intensité avec l'intensité du courant normal dans tous nos secteurs, à l'aide d'un alternateur.

Ce courant est de fortes intensités mais de très légères variations, si ce n'est aucune.

À la sortie de l'amplificateur on a alors un courant à forte intensité et forte modulation.

Ce courant est envoyé à une enceinte avec une membrane plus grande que le micro, mais s'appuyant sur le même procédé mais dans l'autre sens : le courant vient dans la bobine créant un champ magnétique qui fait vibrer le clou fixé à la membrane.

La membrane bouge ce qui crée un mouvement de particules de proche en proche donc la diffusion d'un son. Et c'est là que j'interviens, à l'aide d'une table de mixage je peux jouer sur les fréquences des instruments qui vont être diffusés dans les enceintes. Cependant il faut faire attention à jouer.... »

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