Alger

« 1 / 2 10 Alger 1 Alger, du nom arabe cc AI·Djazair », tire son appel­ lation des îlots qui bordent la côte orientale au nord­ ouest d'Alger (et qui abritent, aujourd'hui comme hier, l'Amirauté).

Le nom de ces flots a été étendu par les Arabes à la ville, née au X" siècle en face d'eux.

Deve­ nue, lors de la domination turque, capitale de l'Algérie, elle l'est restée jusqu'à nos jours.

2 Les fouilles archéologiques indiquent que le site d'Alger a été longtemps un comptoir phénicien du nom d'lkosine, que les Romains ont transformé en lco­ sium.

D'après les géographes arabes, Il y aurait eu encore des ruines, au milieu du IV" siècle de l'hégire (X" siècle), lorsque fut fondée la ville musulmane par le prince berbère Boularggiou Ibn Ziri.

On l'appelait alors " Djazaïr béni Mazghanna "• en référence à la tribu qui habitait les alentours.

Du x• au XVI" siècle, Alger reste une ville et un port de médiocre impor­ tance.

Elle · participe sans éclat aux vicissitudfts de l'histoire du Maghreb central.

Au Xli" siècle, des Almoravides y construisent une très grande mosquée qui existe encore.

Au XIV" siècle, la ville tend à deve­ nir une cité indépendante sous la protection des Arabes Thaâliba.

3 Pour mettre fin à l'activité des corsaires, les Espa­ gnols, en 1510, occupent ses îlots et lui imposent un tribut.

Les habitants font appel au corsaire turc Arrouj pour les protéger.

Celui-ci parvient non à chasser les ennemis mais à occuper Alger et à en faire une base d'opérations.

Une tentative d'occupation par Charles Quint échoue en 1541, et c'est l'empire otto­ man qui reste maitre de la ville comme de toute l'Algérie jusqu'à 1830.

Véritable forteresse, elle can­ nait un grand essor économique et social durant les XVI• et XVII• siècles.

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