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ALCUIN(Vers 732-804) - BIOGRAPHIE.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 ALCUIN (Vers 732-804) Alcuin, de son vrai nom Albinus Alchwin, fut le conseiller culturel de Charlemagne.

Ce moine, d'origine anglo-saxonne, né à York entre 730 et 735, était parent d'un des grands missionnaires de son temps, Willibrord, et avait reçu une solide formation classique.

Il était directeur de l'église abbatiale d'York quand l'empereur l'appela auprès de lui, à Aix-la­ Chapelle, en 782.

Promoteur de la renaissance carolingienne avec le Lom­ bard Paul Diacre, Alcuin inspira surtout la réforme scolaire de Charlema­ gne.

Celle-ci institua une hiérarchie d'écoles à trois niveaux.

Au bas de l'échelle, au niveau des paroisses, Alcuin créa ce que nous appellerions aujourd'hui des écoles du premier degré, prescrivant aux curés d'ensei­ gner aux enfants le comput et la grammaire (c'est-à-dire à lire, écrire et compter) ; malheureusement ces écoles restèrent rares et ne survécurent pas au xe siècle.

Au-dessus de ces écoles paroissiales- trop ambitieuses- Alcuin mit en p;ace un réseau d'écoles épiscopales (en ville, dirigées par un chanoine) et monastiques (dans les campagnes, dans le cadre des abbayes, et diri­ gées par un abbé), qui devaient, elles, survivre largement à la dynastie ca­ rolingienne et connaître un essor considérable, ne cessant d'être des foyers de culture pendant tout le Moyen Age.

Alcuin les avait bien équi­ pées avec un scriptorium, c'est-à-dire un atelier où l'on copiait les textes en minuscules carolines, et une bibliothèque où, à côté des bibles et des ouvrages patristiques, on trouvait les auteurs profanes antiques (Cicéron, Suétone, Tite-Live, Virgile ...

) ; ces écoles pouvaient grouper une cen­ taine d'adolescents répartis en classes (on disait alors en chœurs) sous la direction d'un écolâtre.

Alcuin lui-même s'occupa personnellement d'un de ces foyers culturels, celui de l'abbaye de Saint-Martin de Tours, où Charlemagne le nomma abbé.

Au-dessus, au niveau supérieur, l'école pa­ latine d'Aix-la-Chapelle était une pépinière de savants et de futurs chefs.

Alcuin ne fut pas seulement le conseiller du souverain ; ce théologien et exégète fut aussi un historien qui nous a laissé des poèmes à la gloire de l'empereur, d'un style, à vrai dire, assez médiocre.

Plus intéressante est sa correspondance avec Charlemagn!!, qui nous est heureusement parvenue.

Mais son mérite reste incontestablement d'avoir préservé et transmis à la postérité l'héritage intellectuel de l'Antiquité et notamment le programme des Sept Arts libéraux : trivium = grammaire, rhétorique et dialectique, quadrivium = arithmétique, géométrie, astronomie et musique, qu'il nommait les «Sept Colonnes du temple de Salomon>>.

Alcuin demeura sur le continent jusqu 'à sa mort, survenue en 804. 2 / 2. »

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