alcaloïde, n.
Publié le 07/12/2021
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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : alcaloïde, n.. Ce document contient 386 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Encyclopédie
alcaloïde, n.m., substance organique azotée complexe d'origine végétale. De caractère
basique plus ou moins marqué, les alcaloïdes sont le plus souvent doués d'activités
physiologiques importantes. On connaît aujourd'hui de nombreuses familles de plantes, pour
la plupart des dicotylédones, qui biosynthétisent des alcaloïdes. Compte tenu de leur structure
chimique complexe, de nombreux alcaloïdes sont encore obtenus par extraction du matériel
végétal. Celle-ci conduit le plus souvent à un mélange de plusieurs composés qu'il est
nécessaire de séparer ultérieurement. L'idendification des alcaloïdes est facilitée par l'utilisation
de réactifs de coloration plus ou moins spécifique. D'un point de vue structural, le caractère
basique est lié à la présence d'au moins une fonction amine, le plus souvent tertiaire et de
nature hétérocyclique. La classification des alcaloïdes peut être fondée sur la nature du noyau
principal. Il convient ainsi de parler d'alcaloïdes à noyau pyrrolidinique, pyridinique,
pipéridinique, phénanthrénique, quinoléique, isoquinoléique, indolique... Par l'importance de
leurs activités physiologiques spécifiques, les alcaloïdes présentent un intérêt particulier.
Malgré leur toxicité, un certain nombre d'entre eux sont, à faibles doses, utilisés en
thérapeutique humaine.
Les principaux alcaloïdes.
Parmi les substances les plus représentatives de cette famille de composés, il convient de
citer : l'éphédrine, aux propriétés bronchodilatatrices ; la nicotine, impliquée dans
l'intoxication tabagique ; l'atropine, isolée de la belladone et utilisée comme mydriatique ;
la cocaïne, extraite des feuilles de coca, autrefois utilisée comme anesthésique local, mais
surtout connue en tant que drogue ; la quinine, isolée de l'écorce du quinquina et employée
comme agent de lutte contre la malaria ; la tubocurarine, présente dans le curare (utilisé
comme poison de flèches par les Indiens d'Amérique du Sud) ; la morphine et son éther
méthylique, nommé codéine, extraits tous les deux de l'opium (la morphine est un
analgésique puissant qui présente toutefois l'inconvénient d'induire des phénomènes
d'accoutumance, et la codéine est un antitussif puissant) ; l'héroïne, qui est le dérivé
acétylé de la morphine et qui n'est pas une substance naturelle (elle est considérée comme
une des drogues les plus dangereuses) ; la colchicine, principe toxique de la colchique ;
l'acide lysergique, présent dans l'ergot de seigle et dont un dérivé (le lysergide) est une
drogue puissante connue sous le nom de LSD ; la strychnine, poison très violent utilisé
pour la destruction des animaux prédateurs ; la caféine du café, qui est un bon stimulant
cardiaque et respiratoire, mais dont l'abus n'est pas sans inconvénients.
alcaloïde, n.m., substance organique azotée complexe d'origine végétale. De caractère
basique plus ou moins marqué, les alcaloïdes sont le plus souvent doués d'activités
physiologiques importantes. On connaît aujourd'hui de nombreuses familles de plantes, pour
la plupart des dicotylédones, qui biosynthétisent des alcaloïdes. Compte tenu de leur structure
chimique complexe, de nombreux alcaloïdes sont encore obtenus par extraction du matériel
végétal. Celle-ci conduit le plus souvent à un mélange de plusieurs composés qu'il est
nécessaire de séparer ultérieurement. L'idendification des alcaloïdes est facilitée par l'utilisation
de réactifs de coloration plus ou moins spécifique. D'un point de vue structural, le caractère
basique est lié à la présence d'au moins une fonction amine, le plus souvent tertiaire et de
nature hétérocyclique. La classification des alcaloïdes peut être fondée sur la nature du noyau
principal. Il convient ainsi de parler d'alcaloïdes à noyau pyrrolidinique, pyridinique,
pipéridinique, phénanthrénique, quinoléique, isoquinoléique, indolique... Par l'importance de
leurs activités physiologiques spécifiques, les alcaloïdes présentent un intérêt particulier.
Malgré leur toxicité, un certain nombre d'entre eux sont, à faibles doses, utilisés en
thérapeutique humaine.
Les principaux alcaloïdes.
Parmi les substances les plus représentatives de cette famille de composés, il convient de
citer : l'éphédrine, aux propriétés bronchodilatatrices ; la nicotine, impliquée dans
l'intoxication tabagique ; l'atropine, isolée de la belladone et utilisée comme mydriatique ;
la cocaïne, extraite des feuilles de coca, autrefois utilisée comme anesthésique local, mais
surtout connue en tant que drogue ; la quinine, isolée de l'écorce du quinquina et employée
comme agent de lutte contre la malaria ; la tubocurarine, présente dans le curare (utilisé
comme poison de flèches par les Indiens d'Amérique du Sud) ; la morphine et son éther
méthylique, nommé codéine, extraits tous les deux de l'opium (la morphine est un
analgésique puissant qui présente toutefois l'inconvénient d'induire des phénomènes
d'accoutumance, et la codéine est un antitussif puissant) ; l'héroïne, qui est le dérivé
acétylé de la morphine et qui n'est pas une substance naturelle (elle est considérée comme
une des drogues les plus dangereuses) ; la colchicine, principe toxique de la colchique ;
l'acide lysergique, présent dans l'ergot de seigle et dont un dérivé (le lysergide) est une
drogue puissante connue sous le nom de LSD ; la strychnine, poison très violent utilisé
pour la destruction des animaux prédateurs ; la caféine du café, qui est un bon stimulant
cardiaque et respiratoire, mais dont l'abus n'est pas sans inconvénients.
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