Alberto Giacometti, un sculpteur en marge des styles classiques
Publié le 29/08/2020
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Alberto Giacometti, un sculpteur en marge des styles classiques
Sa création artistique et son étroite amitié avec Jean-Paul Sartre ont souvent
valu à Giacometti d'être considéré comme un sculpteur existentialiste.
En 1948,
dans la galerie Pierre Matisse à New York, il présente ses premières sculptures
longilignes, qui seront typiques de son oeuvre.
Giacometti naît dans une famille d'artistes originaire de Stampa en Suisse.
Son
père est le peintre impressionniste Giovanni Giacometti.
À 13 ans, Alberto
commence le dessin, la peinture et la sculpture avant d'entreprendre à Genève
des études consacrées à cet art.
Au cours d'un séjour de deux ans à Rome et
Venise (1920 et 1921), il étudie l'art égyptien, l'art médiéval, l'art baroque,
et la Renaissance.
Il travaille à deux bustes, qu'il finit par détruire,
s'estimant incapable de copier simplement la nature.
En 1922, Giacometti se rend à Paris où il devient l'élève d'Antoine Bourdelle.
Entre 1925 et 1934, l'artiste se détourne peu à peu du réalisme et crée une
série de curieux " objets " et de " constructions " magiques.
Ces oeuvres
suscitent l'intérêt des surréalistes dont il rejoint le mouvement.
Lors de sa
première exposition personnelle en 1932, Giacometti présente des objets à
consonance symbolique et érotique.
En 1935, c'est la rupture avec les surréalistes.
Il retourne alors à un travail
d'après modèle.
Mais Giacometti se rend compte très vite de l'impossibilité
qu'il a d'en faire une représentation réaliste: un buste auquel il a longtemps
travaillé est à la fin si petit qu'il tient dans une boîte d'allumettes.
Ce n'est qu'après la Seconde Guerre mondiale que Giacometti réalise des
sculptures démesurément allongées et filiformes.
Ces sculptures lui apportent la
célébrité internationale.
Les sculptures de Giacometti révèlent l'influence de l'existentialisme, ses
personnages semblent être isolés et seuls, et aussi de Brancusi et des arts
primitifs.
L'artiste justifiait ainsi l'expression tourmentée de ses oeuvres:
"Lorsque j'ai vraiment observé la tête pour la première fois, j'ai vu une
fixation éternelle dans le temps, et j'ai commencé à trembler d'épouvante comme
jamais.
Je ne voyais plus une tête vivante, mais un objet, un objet qui ne
ressemblait à aucun autre, quelque chose qui était en même temps mort et vivant.
J'ai crié d'épouvante comme si je venais de franchir un seuil.
Tous les vivants
étaient morts.
C'était une impression qui allait se répéter souvent encore.".
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