Albert LEBOURG:LA SEINE A PARIS AU PONT NOTRE-DAME.

« Albert LEBOURG LA SEINE A PARIS AU PONT NOTRE-DAME Albert Lebourg aimait la Seine et l'art gothique.

C'est donc tout naturellement qu'il devient le peintre de Notre-Dame de Paris, dont il nous a laissé quelques-unes des plus belles représentations de l'histoire de la peinture.

Rotloché à l'école de Rouen, Albert Lebourg est égalem ent considéré comme un maître de l'impressionnisme.

Mois, «trop jeune et trop timide» , comme il le dit lui-m ême, il n'a pas vraiment participé au mouvement et est tou­ jours resté en retrait de l'activité des grands peintres de son temps.

«Je les ai connus un peu tous, dit-il, mais je n'ai pas eu de rela­ tion intime avec eux.» LE TABLEAU Ce Normand est fasciné par la Seine.

«Je vais peindre du côté de Courbevoie, Puteaux, Suresnes, où souvent je prends le bateau pour aller vers Paris en m'arrêtant à Saint-Cloud et Meudon, raconte- t-il.

Souvent je rentre dans Paris et fais des toiles aux environs du pont Saint-Michel , du Pont-Neuf, remontant jusqu'à Notre-Dame et même jusqu'à Bercy.» Les ponts de Paris sont en effet une de ses plus grondes sources d'inspi­ ration , comme en témoignent les innom­ brables toiles réalisées sur ce suje t.

Mois, amateur d'ar t gothique, Lebourg s'est égale­ ment spécialisé dans les représentation s de Notre-Dame, qu'il peint sous tou s l es ongles Matisse, Camoin, Albert LEBOURG 1849-1928 • La Seine à Paris au pont Notre-Dame • Huile sur toile 50 cm x 64 cm • Signé en bas, à droite Albert Lebourg • Peint vers 1902 • Localisation : collection privée el depuis les deux rives du fleuve.

Il existe d'ailleurs un autre t ab leau, Péniche ou quoi, pris de Notre-Dame, qui a été exécuté du même poste d'observation.

LA COMPOSITION Discret , peu sûr de lui et perfectionniste, Lebourg passait beaucoup de temps sur ses œuv res.

Com me l'écrit son biographe Léoni­ ce Benedite, «on ne peut guère dater ses toiles car Lebourg revient parfois à des années de distance au même sujet».

Ce lle-ci a sons doute été peinte vers 1902-1903.

L'artiste s' est attaché à rest ituer la douceur d ' une fin de journée el les reflets du solei l sur le pont el la cath édra le.

Contr airem ent à d'autres tableaux, ce n'est pas le fleuve lui­ même qui l'a intéressé ic i [il est en partie cac hé par une péniche ), mais son environne­ ment archit ec tural.

Lebourg travaill ait ses volumes par des louches larges, sons s'attar­ der sur l es détails Ce qui confère à ce tableau une infinie légèreté.

LA COTE Cette toile a été vendue 35 000 F Luce , Cross ou, comme ici, Marquet, lous les peintres furent fascinés par Notre­Dame de Paris.

en 1974.

Néanmoins, la cote de cet artiste a fait un bond dans les années 80.

Aujourd'hui, il faut compter jusqu'à 400000 F pour s'«offrir » un Lebourg de taille moyenne.

Les toiles aux alentours de 300000 F deviennent très courantes.. »