Albert Camus
Publié le 22/05/2020
                            
                        
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Albert Camus (19131960) est devenu l’auteur classique par excellence, celui qu’on étudie dans  
toutes les classes de lyc	
ée. M	ême les nonlitt	éraires donneront spontan	ément et sans aucune  
h	
ésitation le titre d’un ou deux de ses livres si on les interroge 	à son sujet. Ils seront m	ême  
capables d’aller plus loin et d	
éfiniront Camus comme l’	écrivain de l’absurde, sans oublier de  
faire r	
éférence 	à sa fin tragique, dans un accident de voiture. Tout le monde croit donc bien le  
conna	
ître. Et pourtant, il ne serait peut	être pas inutile de rafra	îchir nos souvenirs scolaires,  
surtout si ceuxci commencent 	
à s’estomper quelque peu tant ils remontent dans le temps.
Albert Camus ou l’ambigu
ïté d’une r	évolte
Camus est n	
é en 1913 est Alg	érie. Il n’a jamais connu son p	ère, qui travaillait comme  
ouvrier dans un domaine viticole et qui est mort pendant la Grande Guerre, dans la  
Marne. La m	
ère de Camus, d’origine espagnole, est 	à demisourde et quasi analphab	ète.
                                                            
                                                                                
                                                                     
Pour 	
élever ses deux enfants (Albert a un fr	ère), elle s’installe dans un quartier pauvre  
d’Alger et fait des m	
énages. Le peu d’argent qu’elle gagne, elle le remet 	à sa propre  
m	
ère, qui est le pilier de la famille et qui 	éduque les enfants 	à coups de cravache ( «   Ne  
frappe pas sur la t	
ête.
                                                            
                                                                        
» ). Marqu é par ce milieu d éfavoris é, Camus porte toute son affection sur sa m ère, qui le lui rend bien mais avec qui le dialogue est pour ainsi dire inexistant, tant elle est peu loquace et épuis ée par son travail. On peut supposer que toute l’œuvre litt éraire future sera une tentative de combler ce vide, cette absence, cet amour pressenti de part et d’autre mais non exprim é par des mots. Écrire sera donc une mani ère d’entrer enfin en contact avec les autres et de montrer ce que l’on ressent, surtout sur le plan humain. La conviction que la vie est injuste Remarqu é par son instituteur, puis par ses professeurs, le jeune Camus d écroche un dipl ôme d’ études sup érieures en Lettres, section philosophie. C’est à cette époque que se manifestent les premi ères atteintes de la tuberculose. Cette maladie terrible, qui le contraindra à suivre de nombreuses cures, lui ferme d éfinitivement les portes de l’agr égation et il ne sera donc jamais professeur. De cette exp érience malheureuse, il garde la conviction que la vie est injuste. La pr ésence de la mort, il le per çoit tr ès jeune, est le plus grand scandale de la cr éation. Cependant, au lieu de sombrer dans un pessimisme improductif et destructeur, il r éagit en d éveloppant un grand app étit de vivre. Ayant conscience de sa solitude et de son état mortel, r évolt é par cette v érit é, ce n’est certes pas vers des r êveries eschatologiques qu’il va se tourner et la religion le laisse d’ailleurs indiff érent. S’il faut vivre, c’est ici et maintenant, dans le monde qui . »
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