Albatros lecture linéaire

« Objet d'étude : "La poésie du XIXe siècle au XXIe siècle" Charles Baudelaire, "Les Fleurs du Mal" / Parcours : "Alchimie poétique : la boue et l'or". L'Albatros INTRO Contexte : XIXème, renouveau poétique (révolution romantique + auteurs symbolistes+parnasse), Baudelaire indétrônable car touche à tous les mouvements. Dans le temps : Fleurs du mal 1857 → scandale, modernité titre montre le « spleen » et « l'idéal » (la boue et l'or) → structure de l’œuvre L'Albatros est le 3ème poème du recueils. L'enjeu : En quoi ce petit poème constitue-t-il un apologue sur l'intolérance de la société humaine ? ANALYSE Premier quatrain : -« Pour s’amuser »v1 → but léger, le divertissement recherché -v2, « albatros »→ ref au titre, seule fois où il est nommé comme cela -v3,« Qui suivent, indolents compagnons..

» → portrait moral de l’albatros → attitude inoffensive et plutôt rassurante. V4,« gouffres amers » → changement ambiance → métaphore d’une mer avec des grandes vagues + ref avec la mer (/amer) -allitération en « r » → annonce suite difficile par rapport aux 3 premiers vers Deuxième et troisième quatrain : -v5, synecdoque « les planches » → pont du navire (planches étant ce qui le constitue) -v5, syllepse « les planches » → désigne le théâtre → albatros est un divertissement -v6, parallélisme « rois de l'azur » et « maladroits et honteux » → opposition spirituelle entre le ciel et le sol -v8, comparaison → inutilité des ailes dans le bateau -v9 → balancement entre l'aventure dans les airs (voyageur) et ridicule sur le sol (gauche et veule) → courage du voyageur se transforme en peu sur le sol -v10, antithèse → idée opposition beau/laid et ciel/sol -v11/12 → cruauté, moquerie, violence gratuite homme envers animal → jalousie Quatrième quatrain : -« semblable » métaphore filée -v14 → courage, habilité albatros face à la tempête comparé aux hommes → majestueux dans les cieux mais inadaptés sur le sol -« exilé sur le sol » → oiseau seul → Baudelaire ressent cela dans le monde des homme car ≠ -assonance en « é » → rires et moqueries des hommes d'équipage -poète fait pour être aux cieux, au-dessus des hommes → créature différente des mortels -dernière strophe fait comprendre que l'albatros tant décris n'est qu'une image du poète CONCLUSION Ce poète se représente comme la description d'un albatros attrapé par des marins.

Il est malmené, moqué par la bassesse humaine.

La multitude haineuse et jalouse maltraite la solitude et fragile.

C'est à la fin que nous. »