Albanie 2003-2004: Beaucoup d'urgences, peu de réformes
Publié le 10/09/2020
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Albanie 2003-2004
Beaucoup d’urgences, peu de réformes
Les critiques envers le Premier ministre Fatos Nano se sont faites plus vives à
partir du printemps 2003, tant dans son propre parti (Parti socialiste, PS) que
dans l’opposition et dans l’opinion publique.
Il a toutefois pu imposer en
janvier 2004 un remaniement ministériel.
Malgré un certain recul par rapport au
scrutin précédent, réduisant l'écart avec le Parti démocratique (PD), le PS est,
par ailleurs, sorti vainqueur des élections municipales d’octobre 2003 (avec
33,4 % des suffrages, contre 31,7 % pour le PD).
Cette position majoritaire
ainsi qu’une image d’arrogance et de dédain pour les préoccupations quotidiennes
des Albanais ont incité l’opposition à lancer, début 2004, une campagne de
manifestations anti-Nano.
Ses détracteurs lui reprochaient ses collusions avec les milieux de la mafia et du crime organisé, son absence de politique cohérente et l’extrême centralisation du pouvoir. La population a, quant à elle, subi l’aggravation de la situation économique (inflation, baisse des investissements étrangers) et percevait mal des mesures comme l’augmentation brutale du prix du téléphone ou de l’électricité. Les négociations engagées avec l’Union européenne (UE) en février 2003 sur l’Accord de stabilisation-association (première étape vers l’adhésion) ont permis de pointer les questions à traiter d’urgence : relance de l’agriculture, institutions douanière et fiscale inefficaces, respect du droit des minorités, mauvais fonctionnement de la justice et de la police. Le 9 janvier 2004, le naufrage dans l’Adriatique d’un bateau d’émigrants illégaux en partance pour l’Italie (21 morts) a démenti les déclarations du Premier ministre (septembre 2003) quant au «niveau zéro» de l’émigration clandestine et rappelé l’importance de ce phénomène, responsable d’une baisse de la population depuis 1989, malgré un taux de natalité de 2,12 %, le plus élevé d’Europe. Sur le plan international, l’Albanie a cherché à concilier ses prétentions européennes avec son engagement dans le camp britannico-américain en Irak, et s’est efforcée de contribuer à la stabilité régionale (dénonciation des violences antiserbes au Kosovo en mars 2004), au risque de décevoir les communautés albanaises des pays voisins (Serbie-Monténégro, Macédoine, Grèce).. »
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