ALAIN : MARS OU LA GUERRE JUGEE (Résumé & Analyse)

« Éviter les préjugés, se méfier des opinions communes et des idées toutes faites: tel est le message d'Alain. Fils d'un vétérinaire, Alain (de son vrai nom Émile Chartier) est né le 3 mars.

À vingt ans, il a pour professeurJules Lagneau et cette rencontre avec celui qu'il appellera «le penseur» lui fait découvrir la philosophie.Entré à l'École Normale supérieure, il y affirme son caractère indépendant. - Pendant la guerre de 1914, Alain compose les premiers ouvrages réunissant ses «propos» : C'est un espace deprose racontant la trajectoire d'une pensée.

Alain part d'un fait d'observation ou d'actualité pour le soumettre aujugement.

Il le fait dans la boue des tranchées, car, bien que son âge (46 ans) et ses fonctions le soustraient àl'obligation militaire, il s'est engagé comme artilleur. - Après la guerre, de nombreux «propos» sont rassemblés thématiquement et publiés en recueils distincts.

Alainest désormais résolument pacifiste, il le restera même au moment de la montée du péril hitlérien. Mars ou la guerre jugée (1921) Alain y explique que ce qu'il a ressenti le plus vivement dans la guerre, c'est l'esclavage.

Il s'insurge contre lemépris des officiers pour les hommes de troupe lorsqu'ils « parlent aux hommes comme on parle aux bêtes ».

Il nesupporte pas l'idée de cette tuerie organisée, de ce traitement que l'homme inflige à l'homme.

Il se révolte quandil assiste à la mise au point d'une énorme machine destinée à tenir les hommes dans l'obéissance et expliquepourquoi, soldat, il n'a jamais voulu d'autres galons que ceux de brigadier. Sécurité 1. Alain t’attarde tout d’abord sur le concept de sécurité.

On parle alors ici de la sécurité que l’Etat doit fournir à sapopulation, c’est à dire sa protection.

Cependant l’Etat en tant qu’organe ne peut s’occuper de la sécurité à elleseule et a donc besoin de l’investissement de sa population.

Alain parle d’une « coopération pour la sécurité ».Cette action de protéger sa population est une des premières fonctions de l’Etat.

Cependant pour Alain le bilanest plus que mitigé.

L’Etat a réussi a introduire l’idée que la population que c’est au peuple lui même de seprotéger en se battant pour son pays.

Il serait alors héroïque de mourir pour sa patrie.

Alain dénonce à traversl’allégorie de l’Etat comme mère de ses habitants, que c’est cette dernière qui envoie ses enfants se faire tuerpour elle.

Pour lui tous ces jeunes hommes qui meurent se sont pas une solution pour la sécurité mais plutôt uneperte sans intérêt.

Comme le qualifiait Paul Valery , la guerre est un conflit social opposant des hommes qui ne se connaissent pas aux dépens d'homme qui ne se connaissent que trop bien sans jamais s'être vraiment battu. Alain reste quelque peut contradictoire dans la mesure où il vante les besoins pour les hommes de s’engager dansces armées.

C’est d’ailleurs pour cela qu’a titre personnel, et cela même en étant pacifiste, il s’est lui même portévolontaire pour la guerre.

Je cite « le problème de la sécurité n’est nullement résolu par le massacre de ceux làjustement qui sont les plus dignes de vivre ».

Grande estime pour les militaires. Alain s’en donne a cœur joie en ce qui concerne la critique de la police.

A travers un champ lexical critique et unton ironique il remet en cause l’utilité et les actions de la police.

La peur de l’autre et pour lui plus dangereuse quela confiance.

C’est cette atmosphère de crainte qui met au devant de la scène une police surreprésentée.

Ces« chefs de police sont eux même plus redoutables que tous les bandits du monde ».

Cependant si un homme osefaire critique à voix haute, il risque d’être attaqué dans la mesure.

Les actions de la police ne doivent êtrecritiqués sous peine de répercussions physique.

La critique de l’Etat est donc très difficile.

De plus les l’hommecritique ne serait pas non plus bien accueilli par le reste de la population qui croit en la police et qui necomprendrait pas ces critiques.

L’homme réfléchit et critique doit se faire face au reste de la population bienpensante et démunie de sens critique. L ‘animal sans tête 1. Dans ce propos, Alain parle d’un Animal sans tête.

Cette image fait référence à un Etat qui gouverne mais qui estdénué d’intelligence.

De plus Alain introduit le fait que les actions faite par cet animal (qu’il qualifie de sottises)sont totalement imposé à la population.

Il faut donc cultiver son esprit critique pour ne pas seulement voir la. »