Alain, Les Idées et les âges, IX, V : "Vouloir"

« Explication de texte TEXTE 3 : Alain, Les Idées et les âges , IX, V : “Vouloir” La volonté est la faculté de déterminer librement ses actes en fonction de motifs rationnels ; pouvoir de faire ou de ne pas faire quelque chose.

La vie est ainsi faite que la volonté existe et ce n'est pas en vain.

La volonté existe pour que l'on puisse ou non décider de faire ou d'entreprendre telle chose sinon son contraire.

On a donc toujours le choix et notre succès dépend toujours de ce que nous décidons.

Il semble a priori que le choix appartienne à la classe des actions dites volontaires.

Pour autant, tout ce qui est volontaire n'est pas un choix.

Dans Les Idées et les Âges, Alain s'interroge justement sur la nature de ce choix et est amené, par conséquence, à donner une définition originale de la liberté. Faut-il nécessairement de la volonté pour qu’un choix soit bon? Nous répondrons à cette question en plusieures étapes, d’abord avec l’idée qu’il y ait ou non des choix meilleurs que d’autres, puis par le fait qu’il ne faille pas seulement faire ou être ce que l’on veut, mais plutôt vouloir ce que l’on fait. “Le choix n’était point le meilleur”...

Par définition, un choix résulte de la décision d'un individu ou d'un groupe confronté à une situation ou à un système offrant une ou plusieurs options.

Le terme « choix » pouvant désigner le processus par lequel cette opération est menée à bien et/ou le résultat de ladite opération.

Ici, Alain nous confronte à l’idée selon laquelle un choix puisse être préférable à un autre et donc conduire à l’amour et à la satisfaction.

Mais un choix est-il forcément meilleur qu’un autre? Prendre une décision, c’est juger de ce qui est le mieux afin d’apporter une solution à un problème posé.

Avoir le choix suppose qu'on puisse en même temps faire et ne pas faire une chose, c'est ce qu'on appelle le libre arbitre: capacité de choisir entre deux ou plusieurs possibilités sans être incliné a priori vers l'une ou l'autre.

Mais qu'est-ce qui fait qu'une chose nous intéresse, donc que nous y portons. »