Air-Afrique

« 1 / 2 Air-Afrique La création de la société de transport aérien multina­ tionale Air-Afrique, décidée par le traité de Yaoundé le 28 mars 1961 et réalisée le 26 juin 1961 à Abidjan, s'inscrit dans la politique de développement régional des ancien­ nes colonies et mandats français de l'Afrique noire après les indépendances.

Les onze !tats signataires du traité de Yaoundé étaient : le Cameroun, la République centrafri­ caine (devenue Empire centrafricain), le Congo-Brazzaville, le Côte-d'Ivoire, le Dahomey (devenu Bénin), le Gabon, la Haute-Volta, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad.

Le Togo adhérait à Air-Afrique en 1968, le Came­ roun s'en retirait en 1971 et le Gabon en 1976.

Malgré son succès commercial et technique, Air-Afrique souffre en 1977 des séquelles du système colonial qui l'a engendrée et des rivalités des deux pays riches de l'Afrique franco­ phone (Gabon et Côte-d'Ivoire).

La compagnie a subi des crises et souhaite des réformes de structures pour échap­ per à la tutelle française.

2 Le réseau d'Air-Afrique (24 escales long-courriers et 14 escales Intérieures) touche 17 pays africains, 3 pays européens et les Ëtats-Unis.

Ses long-courriers desser­ vent la France (Paris, Marseille, Nice, Bordeaux), l'Italie (Rome), la Suisse (Genève) et les !tats-Unis (New York).

- La flotte d'Air-Afrique comprend en 1977 deux DC-10, sept DC-8 et trois Caravelles.

Ses courriers locaux couvrent 16 000 km et ont une capacité annuelle de traitement de 130 000 tonnes de fret.

Le trafic cargo d'Air-Afrique repré­ sente 29 p.

100 de son chiffre d'affaires.

3 Air-Afrique emploie 4 360 personnes dont 410 appar­ tiennent au personnel navigant.

En moyenne, la compa­ gnie transporte annuellement un peu plus d'un million de passagers (avec un coefficient d'occupation des sièges de 54,3 p.

100).

Son chiffre d'affaires en 1975 s'est élevé à 40 815 millions de francs CFA (816 millions de francs français).

Elle a réalisé 120 millions de francs CFA de 2 / 2. »