Aimez-vous lire des oeuvres autobiographiques ou bien leur préférez-vous des oeuvres de fiction ?
Publié le 08/12/2021
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La littérature fait oublier les soucis l'espace du temps de la lecture le réel. Évasion. • Cf. les robinsonnades du XIXe siècle : Les Nouveaux Robinsons suisses et toute la vogue des histoires qui se déroulent sur une île déserte loin de tout. Exotisme. • Longues description au XIXe qui font rêver les lecteurs. À l'époque, pas de télévision : il faut s'occuper. On plonge ainsi dans le Paris de la Restauration avec Balzac. • On rêve avec le héros. Cf.
«
I- Autobiographie et oeuvres de fiction A- Autobiographie • Auto (moi)-bio (vie)- graphie (écrire) : écrire ma vie.
Un auteur décide de raconter sa vie, de se raconter. Identité entre auteur, narrateur, personnage principal.
Cf.
Les Confessions de Rousseau ou Les Mots de Sartre. Philippe Lejeune : « récit rétrospectif en prose qu'une personne réelle fait de sa propre existence, lorsqu'elle metl'accent sur sa vie individuelle, en particulier sur l'histoire de sa personnalité ».
Écrit par une personne plutôtâgée, à la fin de sa vie.
Autre but : Essayer de mieux se comprendre, de donner un sens à sa vie.
Envie des'expliquer, d'expliquer pourquoi l'auteur, moi, (souvent connu) a agi et devenu ainsi.
Cf.
« Connais-toi toi-même » de Socrate.Ex : importance des évocations de l'enfance dans les autobiographies.
Sarraute et Sartre insistent beaucoup surleur culture livresque enfantine.Envie de laisser une trace de soi.
B- Les oeuvres de fiction • oeuvres de fiction : roman, nouvelle...Roman : un auteur décide de raconter une histoire fictive.
L'auteur est différent du narrateur qui peut-être ou pas le personnage principal.• Le roman a longtemps été méprisé, genre bas (VS tragédie).
Lire un roman pour se détendre mais aussi pours'évader, se documenter (ex : on plonge dans le Paris du XIX E avec Balzac puis Zola).
=> Dans une oeuvre de fiction, on ne cherche pas la véracité des faits, ni la sincérité de l'auteur, d'où trèssouvent ce temps du récit, l'imparfait (=> récit coupé de la situation d'énonciation, pasde rapport avec le vrai).• Même si cela ressemble à notre monde (action à Paris, en Provence...), on sait que cen'est pas vrai.
C- Les contraintes • L'auteur d'une autobiographie s'engage à être honnête, à dire la vérité (VS leromancier).
Très compliqué, impossible d'écrire sa vie : il faut opérer des choix (dire deschoses, taire des choses), il faut se souvenir de tout (les trous de mémoire sont naturels mais trous de mémoires volontaires et ceux qui sont sincères).
Celui qui écrit son autobiographie doit passer unesorte de pacte avec son lecteur.
Il s'engage à raconter sa vie avec un « souci constant de réalité ».
Pacteautobiographique : le lecteur est invité à chercher la sincérité plus que la vérité. • L'autobiographe doit essayer de se souvenir et d'être neutre.
Peut-on être neutre quand on parle de soi ?Le romancier n'est pas tenu de dire la vérité, peut être vraisemblable ou pas...
II- Deux genres aux visées a priori très différentes A- Intérêts pour un lecteur de lire une autobiographie • Possibilité de s'identifier à l'auteur grâce au caractère universel de certains faits présentés (par exemple, lanaissance, l'enfance, l'amour, la mort, etc.).• Possibilité de tirer une leçon de la vie exposée au bénéfice de la sienne.• On apprend des faits sur les auteurs, des détails sur leur vie...
ce qui peut aider à comprendre mieux lesoeuvres ou du moins les auteurs.
Possibilité de mieux comprendre la personne, ou son oeuvre.
Peinture d'uneépoque (ex : Rousseau, enfance d'un petit genevois au XVIII e siècle/la Provence du début du XXE siècle avec Pagnol).Ex : Sarraute a beaucoup voyagé enfant, elle a une double culture.../ Sartre a grandi dans un universparisien et bourgeois.../la mère de Rousseau est morte à sa naissance...
=> Sachant que c'est un récit nécessairement subjectif, comprendre l'auteur de l'intérieur.
On comprend cequi lui tient à coeur, ses intérêts, ses soucis...
Ex : Albert Cohen nous apparaît comme un homme définitivementattaché à sa mère et à son souvenir.
B- Intérêts pour le lecteur de lire une oeuvre de fiction Roman, pièce de théâtre, poésie...
: évasion du lecteur..
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