Aimer le monde
Publié le 15/12/2020
Extrait du document
«
Aimer le monde
« Il faut aimer le monde » cette émission de France culture nous montre par
l’argumentation de Jean Louis Servan Schreiber que les siècles sont tous différents et qu’un
mauvais jour, une mauvaise année ou une mauvaise période plus ou moins longue n’est au
final qu’éphémère et qu’il faut garder espoir, aimer le monde pour ce qu’il est.
Aimer c’est éprouver de l’affection, de l’attachement, du plaisir pour quelqu’un,
quelque chose.
Aimer est une action qui vient des sentiments et des passions que ce soit
face à une personne, un loisir ou bien une chose.
Le monde, représente d’une part une surface, une géopolitique ainsi qu’une structure
qu’elle soit naturelle ou façonné par l’Homme.
Et d’autre part, le monde ce sont les gens, les
populations.
De ce fait
puisque le monde c’est autrui mais aussi la planète nous pourrions nous demander s’il n’y a
pas autant de monde matériel et naturel à aimer que de monde humain.
N’y a-t-il qu’un seul
ou plusieurs mondes matériels et naturels ? Et puis comment se caractérisent les relations
aimante avec les choses ou les personnes ? Sommes-nous à l’origine du monde qui nous
entoure, chacun en tant qu’individu ? Dès lors le rapport de soi
aux autres est inévitable, l’Homme est en constant rapport aux autres, Mais il est aussi en
rapport avec le monde matériel et naturel, et ainsi pour aimer le monde qu’il côtoie, il va se
former son propre monde.
1) Le rapport au monde humain
Dans le monde, nous sommes obligés d’être en rapport aux autres, et nous cherchons tous
par vanité à être mis en avant au milieu des autres.
Mais pour Daniel Balavoine « Aimé c’est
plus fort que d’être aimé », il faut donc se détacher de l’envie permanente d’être aimé par les
autres et se concentrer sur son rapport de soi aux autres, et à nos sentiments envers eux.
Ce
n’est pas simple de s’ouvrir à autrui, d’entretenir un rapport avec lui et il est encore plus
difficile de développer de l’affection car l’Homme est un être complexe, et il y a autant d’être
humain, que de personnalité, le but n’est donc pas d’aimer tout le monde mais d’aimer le
plus possible chaque personne que nous aimons comme nous le dit Susie Morgenstern
quand elle annonce qu’on « ne peut pas aimer tout le monde.
Qu’on a déjà de la chance
d’aimer ceux qu’on aime.
» Aimer est donc une chance, c’est un avantage certain qui mérite
d’être approfondi et qui mérite qu’on y concentre toute notre attention.
Dans les époques
précédentes nous avons pu constater qu’aimer le monde autour de nous n’a pas toujours
était dans nos aptitudes, en effet aimer le monde c’est aussi l’accepter, et par exemple à
l’époque du nazisme, plusieurs personnes n’aimaient pas et même haïssait les populations de
religions juives parce qu’elles ne pensaient pas comme eux et ils ont poussé cette haine
jusqu’à créer des génocides de ces populations.
De plus, Louis-Ferdinand Céline nous dit qu’il
« faut aimer les gens, les objets, les traces de l’émotion pour percevoir ce monde plein.
»
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