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Ahmed Ben Bella par Loly Clerc Un des chefs de la rébellion algérienne, un des artisans de l'indépendancede son pays, paradoxalement il a passé les années les plus violentes de la guerre d'Algérie en France.

Publié le 23/05/2020

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Homme politique algérien. Engagé dans l'armée française durant la Seconde Guerre mondiale, il participa à la campagne d'Italie, reçut la médaille militaire et fut démobilisé avec le grade d'adjudant de réserve. Il rejoignit bientôt le MTLD (Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques, de Messali Hadj) et devint, aux côtés d'Aït Ahmed, Boudiaf et Boussouf, l'un des chefs de l'Organisation spéciale (OS) qui préparait l'insurrection armée. Il avait participé à l'attaque de la poste centrale d'Oran (1949), fut arrêté en 1950 et condamné à sept ans de prison. Évadé (mars 1952), il rejoignit Le Caire où il joua un rôle de premier plan dans la délégation extérieure du FLN. Le 22 oct. 1956, alors qu'il se rendait à Tunis en compagnie de Boudiaf, Aït Ahmed et Khider, l'appareil marocain dans lequel il avait pris place fut obligé par les Français d'atterrir à Alger. Fait prisonnier, Ben Bella resta interné en France jusqu'aux accords d'Évian (mars 1962). Président du Conseil révolutionnaire, puis président de la République algérienne (sept. 1963/juin 1965), il fut renversé par un coup d'État, emprisonné sans jugement jusqu'en juill. 1979, assigné à résidence et tenu au secret jusqu'à oct. 1980. Libéré, il gagna la France, puis la Suisse. Lié à l'Arabie Saoudite puis à l'Iran, il se rapprocha de l'islamisme. Son parti, le Mouvement pour la démocratie en Algérie (MDA), ayant été légalisé, Ben Bella rentra en Algérie en sept. 1990. En 1994, à Rome, il participa à l'élaboration d'une « plate-forme » commune avec les partis d'opposition algériens favorables au dialogue avec les islamistes. Après la dissolution du MDA en mars 1997, Ahmed Ben Bella se retira de la vie politique.

« Ahmed Ben Bella. »

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