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AGRICULTURE : culture légumière culture potagère en jardinage culture maraîchère culture en plein champ

Publié le 29/10/2011

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agriculture

Ces cultures maraîchères sont dispersées dans la grande banlieue de beaucoup de grandes villes, mais elles constituent surtout de grands centres de production, dans diverses régions bénéficiant de la douceur du climat atlantique, spécialement dans le Val de Loire, dans la plaine de la Saône et en Alsace pour des légumes plus rustiques. La vallée du Rhône, le Comtat Venaissin, les Pyrénées-Orientales possèdent d'importants centres de culture légumière établis grâce aux avantages climatiques et à des réseaux d'irrigation par gravité existant de longue date. Les possibilités plus récentes d'arrosage par aspersion ont suscité l'installation ou le développement de cultures maraîchères dans des régions nouvelles, en particulier en Languedoc et dans le bassin Aquitain. La valeur de la production de légumes à l'hectare permet en effet l'amortissement des installations, assez onéreuses, d'arrosage par aspersion qui ont l'avantage d'une grande souplesse d'adaptation.

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« Une telle perspective donne un aperçu de !"'ampleur d'une culture mara fchère moderne .

(Photo Lebaube -Atlas photo) .

Toute exploitat i on marafchère doit Atre pourvue d'un puissant système d'arrosage lor sque l'I rrigation naturelle par gravité fait défaut .

/P hoto J .

H ureau ·Atlas photo).

CULTURE MARAlCH~RE Nous avons déjà signalé que la culture maraîchère n 'était pas fondamentalement différente du jardinage, les conditions de croissance et de développement des légumes restant les mêmes.

Les différences résultent surtout de l'importance des moyens mis en œuvre , de la destination des produits, de la spécialisation des producteurs.

Des situations très diverses se présentent en culture maraîchère .

·Certains jardins maraîchers sont tout à fait c'Omparables à des jardins de collectivités, les seu­ les différences étant que les produits sont commerciali­ sés et que la culture fruitière est tout à fait exclue.

II s'agit alors de petites entreprises , les surfaces culti ­ vées de façon intensive étant de quelques dizaines d'ares.

Plus souvent les exploitations maraîchères couvrent de un à cinq hectares et on s'écarte alors plus nette­ ment des conditions de production en jardinage .

En dehors des différences résultant de l'importance plus ou moins grande des surfaces exploitées, on peut distinguer deux catégories de maraîchers : -une première catégorie comprend ceux dont les exploitations sont situées à proximité de villes plus ou moins importantes.

II s'agit dans ce cas d'activités tra- ditionnelles , déterminées par la situation offerte grâce à la proximité des consommateurs.

Ces maraîchers cul­ tivent généralement de petites surfaces sur des terrains d'alluvions qui se trouvent souvent aux abords des vil­ les car celles-ci sont presque toujours situées dans les vallées de fleuves ou de rivières où des terrains propi ­ ces à la culture des légumes existent le plus souvent .

Autrefois ces agglomérations permettaient aux maraîchers, situés à leurs abords , de se procurer , en quantités presque illimitées et à très bon compte , du fumier de cheval résultant de la cavalerie civile ou m i­ litaire, base essentielle des fumures pratiquées.

Les maraîchers de ce type produisent généralement la plupart des légumes compatibles avec le climat lo­ cal.

Ils utilisent un outillage de jardinier et des moto­ culteurs avec la gamme d'outils que ces appareils, de 3 à 7 cv en général, peuvent comporter, ce qui leur permet d'exécuter mécaniquement les labours, sarcla­ ges et buttages qu'on exécute à la main en jardinage.

Ces maraîchers possèdent aussi un matériel d'arrosage avec rampes et tourniquets .

Ils disposent de châssis et de couches pour production de plants ou pour réaliser des cultures hâtées, voire forcées.

La mise sur le mar­ ché de plastiques agricoles a souvent facilité ces pro­ ductions en permettant de remplacer les châssis tradi­ tionnels par la couverture et la protection de surfaces un peu plus importantes , au moyen d'arceaux faciles à implanter et à démonter.

La vente de légumes est encore souvent effectuée par.

le producteur lui-même qui, toutefois, tend à s'en dé­ charger en livrant sa production à des grossistes ou à des groupements plus ou moins coopératifs qui pren­ nent en charge le conditionnement et la commercialisa ­ tion des légumes.

La disparition du fumier de cheval, l'emprise de l'urbanisation et la valeur prise de ce fait par les ter­ rains, l'insuffisance des surfaces et du produit brut possible , ont fait régresser ce type de maraîchage au profit de cultures maraîchères d'un type plus moderne et mieux adapté aux conditions économiques actuelles.

Celles-ci se sont constituées dans diverses régions, par­ fois éloignées des centres de consommation, les condi­ tions actuelles de transport permettant de surmonter ce handicap.

Ces cultures maraîchères sont dispersées dans la grande banlieue de beaucoup de grandes villes, mai s elles constituent surtout de grands centres de produc­ tion, dans diverses régions bénéficiant de la douceur du climat atlantique , spécialement dans le Val de Loire , dans la plaine de la Saône et en Alsace pour des légumes plus rustiques.

La vallée du Rhône, le Comtat Venaissin , les Pyrénées-Orientales possèdent d 'importants centres de culture légumière établis grâce aux avantages climatiques et à des réseaux d'irrigation par gravité existant de longue date.

Les possibilités plu s récentes d'arrosage par aspersion ont suscité l'ins­ tallation ou le développement de cultures maraîchères dans des régions nouvelles, en particulier en Langue­ doc et dans le bassin Aquitain.

La valeur de la produc­ tion de légumes à l'hectare permet en effet l' amortisse­ ment des installations , assez onéreuses, d'arrosage par aspersion qui ont l'avantage d'une grande souplesse d'adaptation.. »

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