Afrique du Sud (2001 - 2002): Le sida, catastrophe sanitaire, séisme politique
Publié le 10/09/2020
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Encyclopédie de l'État du monde
Afrique du Sud 2001-2002
Le sida, catastrophe sanitaire, séisme politique
Au début des années 1990, l'Afrique du Sud est parvenue à démanteler l'arsenal
des lois et autres règlements - grands et petits - qui régissaient le système de
l'apartheid, certes au prix d'une lutte opiniâtre et de fortes pressions
internationales, mais dans un climat dont chacun s'accorde à croire qu'il aurait
pu être bien pire.
La nouvelle Afrique du Sud est devenue - depuis la présidence
de Nelson Mandela (1994-1999) - une démocratie multiraciale pourvue d'un
gouvernement et d'un Parlement issus d'élections libres, dotée d'une vraie
opposition parlementaire, de médias ignorant la censure, d'un pouvoir judiciaire
indépendant et d'une société civile qui sait se faire entendre.
L'Afrique du Sud
est donc un pays où il fait globalement mieux vivre qu'avant 1990, où la
population - toutes communautés confondues - bénéficie de droits libellés dans
une Constitution - sans doute la plus libérale qui soit au monde - qui protège
tout un chacun quels que soient sa race, son genre, sa langue, son handicap, sa
religion et son orientation sexuelle.
C'est enfin un pays dont les initiatives
diplomatiques sont apparues à la fois redoutées et remarquées sur le continent.
L'Afrique du Sud a coparrainé avec le Sénégal le Nepad (Nouveau partenariat pour
le développement de l'Afrique), dont l'objectif est de troquer des financements
substantiels venant des pays du Nord contre l'assurance de respecter les
principes de bonne gouvernance.
Un bilan économique et social encourageant
Dans un autre registre, le gouvernement de la nouvelle Afrique du Sud est
parvenu à susciter la confiance des institutions et autres agences de notation
internationales pour sa politique économique, d'inspiration libérale, et pour
ses résultats macroéconomiques : réduction de son déficit budgétaire (2 % en
2001), inflation modérée (5,7 % en 2001), balance des paiements légèrement
déficitaire, etc.
Mais, au chapitre des privatisations de certains de ses avoirs
productifs, le gouvernement - fondé sur l'alliance tripartite ANC-SACP-Cosatu
(Congrès national africain, Parti communiste sud-africain, Confédération des
syndicats d'Afrique du Sud) - ne souhaitait pas brader son pouvoir de régulation
et ne manifestait aucun empressement à faire jouer la concurrence ou à se plier
à la dictature des marchés.
Le gouvernement a également obtenu l'approbation de la majorité de la population
pour améliorer certains services essentiels comme les raccordements aux réseaux
d'eau, de téléphone et d'électricité, les soins de santé primaires aux femmes
enceintes et aux enfants jusqu'à l'âge de six ans ou la construction de
logements destinés aux pauvres (48 % de la population en 2000).
A également été
approuvé le projet de légalisation de l'avortement.
L'élite politique du pays a semblé parfois ignorer les difficultés des plus
démunis en manifestant une soif excessive d'enrichissement, comme à l'occasion
de la signature de gigantesques contrats d'armements destinés à renouveler
l'équipement lourd des forces aériennes et navales du pays.
Cette forme
corrompue d'exercice du pouvoir s'observe aussi aux niveaux provincial et local
- la Constitution les plaçant sur un pied d'égalité avec le pouvoir national - à
travers des dépenses d'équipement somptuaires et des politiques empreintes de
clientélisme ou de népotisme.
Répondre aux aspirations de la majorité de la population constitue un objectif
difficile à atteindre quand les emplois formels se perdent par dizaines de
milliers - notamment dans les industries minières (la production d'or est passée
de 1 000 à 400 tonnes entre 1970 et 2000) ; quand les industries
manufacturières, surtout textiles, doivent s'ouvrir à la mondialisation ; quand
les taux de chômage - tant général (passé de 26 % en 2000 à 29 % en 2001) que.
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