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Afrikaners

Publié le 16/05/2020

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« 1 / 2 26 janvier 1966 Série B-15 Fiche N• 953 Afrikaners 1.

Les Afrikaners {on ne dit plus aujourd'hui afrikander) sont les descendante des huguenots français et hollandais qui.

colonisèrent l'Afrique du Sud à partir du XVIIe siècle.

Dans leur langue {l'afrikaans), le mot veut dire africains.

Ils sont aujourd'hui environ 1 800 000, aux côtés de 1 500 000 Blancs d'origine britannique et de 11 millions de Noirs.

Leur situation fait penser à celle des Canadiens français, mais ils ont conquis le pouvoir dans le dominion d'Afrique du Sud en 1948, et se sont séparés de l'Angleterre.

2.

Alors que la Compagnie hollandaise des Indes orientales n'avait d'abord voulu installer sur la baie de la Table {aujourd'hui Le Cap) qu'une escale et un fort, l'établis­ sement prit de l'ampleur après la révocation de l'Edit de Nantes avec l'arrivée de huguenots français.

On leur doit les vignobles du Cap.

3.

A la suite de la conquête des Pays-Bas par Napoléon 1er, les Anglais s'installèrent au Cap, et les Afrikaners commencèrent une longue migration vers le nord: le Grand Trek.

Ils se heurtèrent aux tribus bantoues qui avaient tendance à descendre vers le sud.

L'antagonisme entre Anglais et Afrikaners s'aggrava à la fin du XIXe siècle lors de la découverte de l'or du Transvaal, où les Afrikaners avaient organisé une répu­ blique, sous la direction de Kruger.

La guerre des Boers {paysans) se termina en 1905 par un compromis et la création de l'Union sud-africaine.

4.

Irrédentistes, les fermiers afrikaners cherchèrent à conquérir par la politique la victoire qu'ils n'avaient pu obtenir par les armes.

En moins de cinquante ans, ils passèrent à la civilisation industrielle, consolidant leur culture et leur langue.

Leurs politiciens se distinguèrent, comme le maréchal Jan Smuts, ancien guérillero de la guerre des Boers, qui devint membre du conseil de guerre de Churchill et l'un des rédacteurs de la Charte des Nations Unies.

5.

En 1948, le Parti national {essentiellement afrikaner) est parvenu au pouvoir en brandissant l'étendard de la ségrégation raciale {apartheid).

Depuis lors, les Afrikaners ne cessent de gagner du terrain dans les domaines réservés jusque-là aux Anglais: haute finance, affaires, professions libérales.

Les investissements de leurs banques, qui étaient de 22 millions de livres sterling en 1959 avaient plus que doublé en 1965.

6.

Le racisme des Afrikaners est dO pour une large part à leur situation matérielle.

Installés dans certaines régions en même temps que les Noirs, ils s'estiment aussi Africains qu'eux, possesseurs d'autant de droits sur cette terre.

Ils n'ont pas de position de repli vers une métropole, comme ce fut le cas des Anglais et des Français dans le reste de l'Afrique.

Ils refusent de se considérer comme des colons.

Ils croient aussi que leurs droits sont renforcés par le fait qu'ils ont créé le premier pays Indus­ triel du continent africain.

A la suite des remous de 1958-1960, ils ont cherché à aménager leur politique raciale en proposant la création de bantoustans, zones où des droits politiques seraient reconnus aux Noirs.

Pourtant, c'est sur une armée bien équipée, la meilleure d'Afrique, qu'ils comptent pour défendre ce bastion blanc, dont les thèses politiques sont repoussées dans le monde entier. 2 / 2. »

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