aérostat n.
Publié le 08/12/2021
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aérostat n. m. Aéronef s'élevant et se soutenant dans l'atmosphère grâce à l'emploi d'un gaz plus léger que l'air
ambiant sous l'effet de la poussée d'Archimède. V. Encycl. Encycl. Les aérostats ou ballons se composent d'une
enveloppe souple de forme généralement sphérique, dans laquelle est emprisonné un gaz plus léger que l'air (air
chaud, hydrogène ou hélium), d'une nacelle reliée à l'enveloppe, qui reçoit la cargaison, et éventuellement de
dispositifs permettant de les manoeuvrer (lest, soupape, réchauffage de l'air). On distingue les ballons libres, se
déplaçant au gré du vent, les ballons captifs, liés à la terre par des filins, et les ballons dirigeables, dotés de moyens
de propulsion autonomes. Le prototype de l'aérostat est le ballon des frères Montgolfier gonflé à l'air chaud (1783),
dont les premiers passagers furent Pilâtre de Rozier et le marquis d'Arlandes. Dès 1784, l'hydrogène remplaça l'air
chaud. La première traversée de la Manche eut lieu en 1785, et les premières applications militaires datent de 1794
(missions d'observation). Le XIXe s. vit se multiplier les aérostats à des fins sportives ou scientifiques, tandis que se
généralisaient les enveloppes sous pression. Les ballons captifs furent utilisés massivement pendant la Première
Guerre mondiale pour l'observation, et au cours de la Seconde comme éléments sustentateurs de réseaux de câbles
servant de barrage contre les avions et les engins aériens. C'est dans le domaine scientifique et sous forme de
ballons-sondes emportant des instruments de mesure que les aérostats sont aujourd'hui le plus utilisés, notamment
pour l'étude de la haute atmosphère et des perturbations. Depuis peu, les gros aérostats sont l'objet d'un regain
d'intérêt, notamment en URSS, pour le transport ou la mise à pied d'oeuvre sur les chantiers d'éléments lourds. Dès
1783, on songea (général Meusnier) à doter les aérostats de moyens de propulsion qui furent d'abord à vapeur
(Giffard, 1851), électriques (Tissandier, 1883) puis à explosion (les frères Lebaudy, 1902). Ce type d'aérostat prit
un essor considérable entre les deux guerres mondiales, notamment en Allemagne. V. aussi ballon; dirigeable.
aérostat n. m. Aéronef s'élevant et se soutenant dans l'atmosphère grâce à l'emploi d'un gaz plus léger que l'air
ambiant sous l'effet de la poussée d'Archimède. V. Encycl. Encycl. Les aérostats ou ballons se composent d'une
enveloppe souple de forme généralement sphérique, dans laquelle est emprisonné un gaz plus léger que l'air (air
chaud, hydrogène ou hélium), d'une nacelle reliée à l'enveloppe, qui reçoit la cargaison, et éventuellement de
dispositifs permettant de les manoeuvrer (lest, soupape, réchauffage de l'air). On distingue les ballons libres, se
déplaçant au gré du vent, les ballons captifs, liés à la terre par des filins, et les ballons dirigeables, dotés de moyens
de propulsion autonomes. Le prototype de l'aérostat est le ballon des frères Montgolfier gonflé à l'air chaud (1783),
dont les premiers passagers furent Pilâtre de Rozier et le marquis d'Arlandes. Dès 1784, l'hydrogène remplaça l'air
chaud. La première traversée de la Manche eut lieu en 1785, et les premières applications militaires datent de 1794
(missions d'observation). Le XIXe s. vit se multiplier les aérostats à des fins sportives ou scientifiques, tandis que se
généralisaient les enveloppes sous pression. Les ballons captifs furent utilisés massivement pendant la Première
Guerre mondiale pour l'observation, et au cours de la Seconde comme éléments sustentateurs de réseaux de câbles
servant de barrage contre les avions et les engins aériens. C'est dans le domaine scientifique et sous forme de
ballons-sondes emportant des instruments de mesure que les aérostats sont aujourd'hui le plus utilisés, notamment
pour l'étude de la haute atmosphère et des perturbations. Depuis peu, les gros aérostats sont l'objet d'un regain
d'intérêt, notamment en URSS, pour le transport ou la mise à pied d'oeuvre sur les chantiers d'éléments lourds. Dès
1783, on songea (général Meusnier) à doter les aérostats de moyens de propulsion qui furent d'abord à vapeur
(Giffard, 1851), électriques (Tissandier, 1883) puis à explosion (les frères Lebaudy, 1902). Ce type d'aérostat prit
un essor considérable entre les deux guerres mondiales, notamment en Allemagne. V. aussi ballon; dirigeable.
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