Adam Smith
Publié le 17/05/2020
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L’économie classique, proposée par l’économiste écossais du Siècle des Lumières ; Adam Smith,
correspond à l’une des nombreuses pensées économiques qui ont façonné notre existence.
Considéré comme le procréateur de ce courant économique, il en fut nommé ainsi en raison de
son œuvre à succès Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations qui donna
naissance à cette idéologie.
Dans cet ouvrage percutant, Smith énonça maintes problématiques
auxquelles nos sociétés étaient confrontées.
Parmi celles-ci figure le mercantilisme, auquel il
attribua de nombreuses critiques virulentes.
Le système mercantile décrétait que la richesse d’une
nation se mesurait par l’excès de la balance commerciale qui était responsable d’un apport
important de métaux précieux.
Ainsi, le protectionnisme était d’une importance capitale.
Adam
Smith, quant à lui, étayait que l’opulence d’une nation se caractérisait par « l’ensemble des
choses nécessaires et commodes à la vie » et que la création de la richesse s’effectuait
inévitablement par le travail.
Il établit ainsi que la division du travail était idéale pour permettre l’accroissement des richesses,
puisque ceci permettait la spécialisation d’un individu dans un domaine et même dans plusieurs
tâches élémentaires ce qui accentuait la productivité et engendrait l’augmentation des flux
d’échange.
À l’aide de l’exemple célèbre de la fabrique d’épingles, Smith parvint à démontrer ses
propos.
Pour réaliser une épingle, il fallait effectuer dix-huit opérations distinctes qui
nécessitaient un temps de production considérable.
En répartissant les tâches, les 18 opérateurs
pouvaient effectuer 4600 épingles, ce qui était nettement supérieur si l’on comparait à un artisan
qui accomplissant à lui seul toutes ces démarches, pouvait en réaliser approximativement 20, soit
un total de 360 lors d’une journée de travail.
La division du travail illustrait donc que nous
pouvions accroître la productivité profusément.
Cependant, cet économiste reconnut les effets négatifs de cette division du travail, qui entraînait
des effets catastrophiques sur l’intellect des ouvriers qui étaient « abrutis par la simplicité des
gestes » qu’ils devaient constamment effectuer.
De plus, contrairement aux tenants du mercantilisme, Smith décréta que le libre-échange était
primordial ; en établissant la théorie des avantages absolus, qui se basait sur le principe de la
division du travail.
Ses dires illustraient qu’un pays avait intérêt à produire davantage dans le but
d’exporter sa marchandise dans laquelle il se spécialisait et d’importer celle qui représentait un
inconvénient à façonner pour lui.
D’autre part, Adam Smith évoquait que l’intérêt personnel de l’ Homo economicus était
responsable de l’activité économique.
De plus, il proposa que nos intérêts, basés sur le principe
de l’égoïsme, fussent orientés par une providence supérieure, caractérisée comme étant une
« main invisible ».
Ceci correspondait à une métaphore qui illustrait « la chaîne des conséquences
non intentionnelles d’actions qui étaient motivées que par des penchants inscrits dans la nature
humaine » et qui possédaient d’innombrables effets bénéfiques dans le but de faire progresser
l’économie à perpétuité.
Ainsi, cette main guidait les intérêts personnels afin de combler les
intérêts généraux d’une population.
Enfin, puisque les actions des individus étaient contrôlées par une « main invisible », en plus du
marché qui possédait des « vertus autorégulatrices » grâce à la concurrence, Smith élabora que
l’État ne devait pas entraver dans l’économie, dans le but de permettre l’essor des richesses.
Il.
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