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ACTE V Horace, Corneille

Publié le 02/12/2021

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INTRODUCTION

    - La tragédie a fortement marqué la littérature occidentale, avec différentes évolutions selon les auteur. Les tragédies cornéliennes par exemple sont beaucoup plus inspirées de l’histoire que celles de Racine, davantage imprégnées des mythes. Pour écrire Horace, c'est de l'histoire de Rome que s'est inspiré Corneille : pour décider quelle ville, de rome ou d'Albe dominera la seconde, les 3 frères Horaces doivent affronter les 3 frèresCuriaces. Malheureusement Horace est marié à la soeur des Curiace et sa propre soeur, Camille est l'amante d'un des Curiaces. Seul Horace survit, vaiquant par la ruse, il rend Rome victorieuse mais tue sa soeur qui lui reproche la mort de son amant

    - Le V e acte clôt donc la pièce par un jugement, le jugement du héros

    - ce dernier acte, Corneille s'est lui même reproché qu'il soit « tout en plaidoyers «, « et ce n'est pas là la place des harangues et des long discours « ajoutait -il mais il met ici en scène l'une des problématiques-clé de la tragédie : celle du jugement du héros tragique

    - Comment juger le héros tragique ...?

 

En quoi le texte de Corneille respecte-t-il le déroulement habituel du jugement du héros tragique, tout en remettant en cause une certaine conception de l'héroïsme tragique ?

 

     I. Un jugement du héros tragique qui reprend les présupposés aristotéliciens de la tragédie antique

 

        A. Le héros tragique

Le héros tragique classique est cet homme qui « marqué par un destin acharné à le perdre, trouve dans le bien comme dans le mal, dans la victoire comme dans la défaite, une énergie hautaine pour préserver son sens de l’honneur «, et ces caractéristiques sont parfaitement reconnaissables chez le héros de la tragédie cornélienne. Dès la première réplique, le Vieil Horace lie par la rime les termes « ambition « et « bonne action «, tandis qu’Horace lui-même est presque uniquement désigné tout au long de l’acte par des synecdoques (« ses mains «, « son bras «, « mon sang «, « une même épée «), montrant ainsi que la finalité du héros réside dans l’honneur et s’obtient par l’action, donc que le héros s’accomplit dans l’action. Cette action est encadrée, dans le dialogue de la Scène I entre Horace et son père, par le terme de « gloire «, comme si celui-ci déterminait le cadre des actions du héros. Et si l’on se réfère au Banquet de Platon, on remarque que les termes grecs pour héros (hêrôs) et amour (êrôs) ont la même origine : l’action héroïque est donc manifestation d’une fidélité à soi, d’un amour de soi qui tend, en dépit de tout, à préserver l’honneur et la gloire du héros.

D’autre part, au début de l’acte V, le Vieil Horace prononce ces deux vers « Nos plaisirs les plus doux ne vont point sans tristesse / Il mêle à nos vertus des marques de faiblesse « pour lesquels il est possible d’effectuer une coupure à l’hémistiche. Ainsi les mots « doux/tristesse « et « vertus/faiblesse « qui sont mis en évidence permettent de souligner tout le paradoxe du héros tragique, qui pour atteindre la gloire a besoin de « s’immoler « à des valeurs qui le perdront. Un peu plus loin, une nouvelle coupure à l’hémistiche fait se répondre les mots « sang « et « sien «, et unit Horace et Camille par les liens du « s « donc les liens du sang : appartenant à une même famille, ils sont voués à cette même destinée qu’est la mort. Comme le dit Corneille lui-même, « c’est un grand avantage pour exciter la commisération que la proximité du sang et les liaisons d’amour ou d’amitié entre le persécutant et le persécuté « – la métaphore du sang est d’ailleurs reprise tout au long de l’acte, parfois même comme synecdoque pour désigner Horace. Horace demande la mort comme prix de son héroïsme.

    - Au début de la Scène I, l’« objet funeste « et le « jugement céleste «, placés à la rime, se répondent comme pour relier le sort du héros tragique au jugement des dieux. Ce lien du héros au jugement de ses actes est même encore développé par l’obsession du bon à travers tout l’acte V (« bonne action «, « un bon prince «, « nos bons destins «, « le bon destin de Rome «, « d’un si bon sang «) : cette omniprésence du bon souligne la nécessité de la bonne action pour le héros, et du bon jugement de cet acte par autrui. Et c’est là qu’est mis en évidence le véritable dilemme cornélien : celui-ci ne se situe pas au niveau du héros, qui n’est pas dans le doute et ne regrette pas son action, mais niveau du juge car le Vieil Horace son père (« Je me tiens plus à plaindre et je te plains plus qu’elle « - début de la Scène I) comme Tulle son roi (au travers de la persistance du « deux « dans la Scène 3) sont indécis sur la conduite à adopter vis-à-vis d’une telle action, certes contre-nature, mais commise au nom de Rome.

        B. Une autre caractéristique clé .La faute du héros tragique : une responsabilité partagée

Comme le montre Valère (Scène 2, 2e réplique)  en qualifiant Horace de « barbare vainqueur «ou comme le montre Sabine (Scène 3),en employant les termes de « noble criminel «, le héros tragique selon aristote est à la fois coupable et innocent ; c'est pourquoi tout le problème du tragique réside dans l'évaluation de la faute commise par le héros (ici le meurtre de Camille) qui ne justifie que partiellement son châtiment final ( puiqu'il a rendu Rome a soumis Albe et que la décision de tuer son beau-frère ne lui appartenait pas) ainsi « ce noble effort/ fût digne un même jour de triomphe et de mort «

l'acte du héros est à la fois l'expresion de son caractère et d'une volonté qui lui est étrangère, cette responsabilité partagée ressort dans le texte car elle est la base de toute la tension tragique du texte :

 

    - la redondance des mots main et bras qui sont des symboles du destin

    - Sc 3 le viel horace dit que les frères de sabine « sont morts, mais pour Albe, et s'en tioennent heureux :/Puisque le ciel voulait qu'elle fût asservie... et Tulle «  puisque ces mêmes dieux, auteurs de sa victoitre/ ont permis qu'aussitôt il en souillât la gloire  

    - et Scène 1 : la rime maître/naître insiste sur sa destinée le choix de ces deux mots à la rime fait ressortir la constatation qu'horace n'est pas le maître de sa naissance et sa destinée

    - mais Tulle souligne Sc1 que c'est son trop d'amour pour la cause publique qui a entraîné la mort de Camille

Débat : cette faute est ce un crime ou une erreur intellectuelle ?

Chez eschyle faute et mobile sont confondus

vernant : instabilité de la notion de justice suppose une opposition entre humain et divin, distinct mais inséparables

    - le héros tragique qui accepte d'âtre châtié pour un crime inévitable affirme à la fois la fatalité et la liberté de son acte

 

T : La responsabilité partagée permet de sensibiliser  le lecteur à la question du jugement et se double du phénomène de la double énonciation – Scène 3, réplique de Sabine : « Sire, voyez… «) et l’amène alors à se demander s’il est apte à juger le héros tragique...

 

...ce qui nous amène dans une deuxième partie à nous demander

    II. Qui a la légitimité de juger le héros tragique ?

 

        A. Le cadre d’un  jugement qui fait se succéder différentes plaidoiries

L’acte V de la pièce présente une structure qui, en elle-même, plante le décor du jugement d’Horace. En effet on pourrait le diviser en plusieurs étapes : la confrontation d’Horace et de son père, l’intervention de Tulle pour résumer les faits (qui a un effet de nullité dramatique, c’est-à-dire que l’action n’avance pas, donc un rôle uniquement pathétique qui met l’accent sur la nécessité du bon jugement),  le réquisitoire de Valère (qui pourrait représenter l’avocat de la partie civile), la défense d’Horace (qui, lui, serait l’accusé), l’intervention de Sabine (en tant que témoin), le discours du Vieil Horace (considéré alors comme l’avocat de la défense), puis le jugement rendu par Tulle (qui bien entendu est ici le juge suprême). Ainsi le déroulement de l’acte V se rapproche étrangement de celui d’un jugement rendu au tribunal ; d’autant que Tulle, par certaines interventions très brèves au cours des Scène II et III (« Permettez qu’il achève… «, « Défendez-vous, Horace «, « Valère, c’est assez «) s’applique à répartir équitablement le temps de parole entre les différents intervenants dans un souci de justice et d’équité.

Le jugement d’Horace dont le cadre est déjà installé devient officiel dans la réponse que Tulle adresse à Valère dans la Scène II (« Permettez qu’il achève et je ferai justice […] On puisse contre lui me demander justice «) : le terme même de « justice « encadre cette réponse et devient le fil conducteur de la démarche de Tulle, qui se propose de faire justice, donc accepte de présider le procès d’Horace. Tulle rappelle également les composantes de la tragédie cornélienne, en évoquant l’arrivée d’un « demi-dieu «, d’un homme providentiel (Michel Prigent – Le héros et l’Etat dans la tragédie de Pierre Corneille) qui vient débloquer la situation.

    - Lorsqu’il prend la parole pour se défendre dans la Scène II, Horace unit par la rime les termes de « roi « et de « loi « (procédé que Tulle reprendra par deux fois, lors du rendu de son jugement) juste avant de placer en évidence dans le même vers les termes opposés « innocent « et « coupable « ; cela souligne tout le paradoxe du jugement du héros tragique, car celui-ci ne peut jamais être ni totalement innocent ni totalement coupable, et que ce jugement de ses actions lui est rendu non pas par tout le peuple, mais un seul homme.

    -

        B. Une riposte qui emprisonne le héros dans la spirale de la gloire héroïque

- Seule l'assurance de sa gloire importe au héros

    - Redondance du mot « gloire « dans tout l’Acte V ( plus d'une dizaine de fois

    - horace dernière intervention de la sc2  : «  la mort seule peut conserver ma gloire « >> le héros n'est héros que par ses actions ce q c'ets pourquoi après sa faute seul l'ultime action peut conserver la gloire du héros : sa mort et mieux la mort par son propre bras .

- mais cette obsession de gloire peut presque apparaître comme de l'égoïsme quand sabine affirme Scène 3, qu'à l'évidence :

    - réplique de Sabine => « Il mourra plus en moi qu’il ne mourrait en lui «

- le héros en se mettant en avant, ne laisse plus ses actes parler pour lui finit presque par ternir son image .

- « permettez O grand roi que par ce bras vainqueur Je m’immole à ma gloire et non pas à ma sœur «

 or comme il le dit lui même dans la sc 2

-  « l'honneur des premiers faits se perd par les seconds « ce qui est une traduction du renversement tragique tel qu'il est décrit par Aristote.Il semblerait donc que ce soit à une gloire en demi-teinte qu'il se condamne

 

    - en effet le meurtre de Camille quoique fait au nom de la patrie comme celui des Curiace n'ajoute pas à sa gloire puisque le vieil horace lamente Scène 1 : « d'avoir par sa mort  déshonoré [sa] main. Je ne la trouve point injuste ni trop prompte mais tu pouvais mon fils t'en épargner la honte «

- de plus même si  au début de l'acte le mot crime est employé uniquement pour Camille

    - Scène 1 : parallèle Camille/criminelle allitération

c'est finalement son acte est fianlement désigné par Tulle comme « ce crime « Sc trois

et qui montre que son statut de héros ne dépend finalement du peuple reconaissant ses actes mais de la décision d'un seul homme  sc 2

- « mais sans votre congé mon sang n'ose sortir «

 

T : Le héros ne peut s’ériger en tant que héros, préserver son statut de héros par lui-même, sans ternirquelque peu l’héroïsme tragique.

 

   III. Dans quelle mesure la sentence finale est-elle une négation du héros tragique ?

 

        A. Le dilemme cornélien de Rome : une sentence qui va à l’encontre des désirs du héros

Lorsque le vieil Horace prend la parole au milieu de la Scène III, pour assurer la défense d’Horace, trois suggestions de jugement ont déjà été soumises à Tulle et toutes convergent vers une même limite : la mort – qu’il s’agisse de celle d’Horace ou de celle de Sabine. En les englobant dans une totalité : « Tous trois veulent me perdre et s’arment sans raison «, le Vieil Horace se place d’emblée en opposition avec ces trois suggestions…et s’applique d’ailleurs à le montrer ! Sa longue réplique (98 vers à elle seule) pourrait en effet être subdivisée en 3 étapes principales : une courte riposte au réquisitoire de Sabine (« Toi qui par des devoirs contraires […] Sabine, sois leur sœur, suis ton devoir comme eux «) et une réponse plus développée à l’attaque de Valère (« Contre ce cher époux Valère en vain s’anime […] Qui veut d’un si bon sang souiller un si beau jour «). A ce stade de l’argumentation, les deux jugements les plus difficilement concevables ont été écartés : reste alors le plus difficile, la requête d’Horace. Après quelques vers de transition destinés à Tulle, il se tourne vers son fils et lui adresse une réponse brève mais sans appel (« Horace, ne crois pas que le peuple stupide […] Et Rome toute entière a plaidé par ma bouche «) : il rappelle à Horace les exigences de la grandeur héroïque. En insistant sur le fait que « c’est aux rois, c’est aux grands, c’est aux esprits bien faits/ A voir la vertu pleine en ses moindres effets/ C’est d’eux seuls qu’on reçoit la véritable gloire/ Eux seuls des vrais héros assurent la mémoire «, le Vieil Horace révèle que la véritable gloire du héros est un effet de cette vertu : elle ouvre le héros à la « mémoire «. L’héroïsme a donc besoin de l’histoire pour accéder à la gloire et atteindre l’éternité : sans les rois et les grands déjà immortalisés dans l’histoire, l’acte héroïque est inutile et condamné à la répétition. Le Vieil Horace supplie son fils de renoncer à la mort et de se placer au service de Rome et de Tulle, car c’est par eux seuls qu’il pourra se faire héros éternel.

Lors du rendu de son jugement, Tulle ne manque pas de répondre à la plaidoirie du Vieil Horace : au nom d’Horace que son père juge « grand, illustre, fameux « répond son crime, que le roi juge « grand, énorme, inexcusable « ; et si pour le Vieil Horace « Un premier mouvement ne fut jamais un crime «, pour Tulle en revanche « Un premier mouvement qui produit un tel crime/ ne saurait lui servir d’excuse légitime «. Comme dit Serge Doubrovsky, dans Corneille et la dialectique du héros, Horace « n’est plus de plain pied avec son père «. Le roi se réserve ainsi toute la légitimité de juger le héros tragique : il est seul habilité à cette tâche, et souligne l’incompétence des autres intervenants dans ce domaine.

    - Le dilemme cornélien du roi est ailleurs et prend racine dans la crainte de Valère que, faisant triompher Rome, Horace se l’asservisse : ainsi, si Rome condamne Horace elle se détruit elle-même en condamnant sa victoire sur Albe, mais si elle absout Horace, certes elle survit mais elle est soumise à la volonté d’Horace. La seule solution pour Tulle serait de montrer qu’Horace a commis son parricide pour servir Rome, ce qu’il fait en demandant « que Rome dissimule/ ce que dès sa naissance elle vit en Romule « et en concluant que « Rome peut bien souffrir en son libérateur/ Ce qu’elle a bien souffert en son premier auteur « : contrairement à ce que pensait Valère, Rome ne voit pas là son premier mais son second parricide, et le premier étant resté impuni, il n’y a pas de raison que le second soit condamné ! L’argument final de Romulus et Remus permet à Tulle de légitimer le parricide d’Horace en parricide d’Etat accompli au nom de Rome : il absout Horace, celui-ci ne peut s’instituer durablement comme héros dans la mort, son statut héroïque dépend donc totalement de la volonté de Rome et de Tulle. Horace est devenu un héros d’Etat aliéné à Rome, c’est la NEGATION DU HEROS TRAGIQUE.

        B. L’intervention de Sabine : un refus de la tragédie qui lui fait préférer son propre égoïsme à celui du héros. Les femmes allant à l'encontre des attentes du héros.

Camille

  - en cela que sa réaction à la mort de son amant est à l'origine de la faute du héros

Sabine

 - Elle dépasse la dichotomie tragique

la tragédie qui est dichotomie dédoublement à tous les plans

- notamment persistance du rythme deux à commenter.

On peut mettre à relation avec l'article de l'essai sur le tragique :

-  structure coup de théâtre et reconnaissance

- choeur qui manifeste peripeteia/harmatia

- langg : amphibologie et ironie tragique

- lieu dédoublé à l'origine entre skené et orchestra

qu'on peut voir représenté ici rythme binaire « de l’aimer et de ne l’aimer pas «, « les douleurs d'une soeur et celles d'une femme «

proposer une troisième voie en proposant une mort qui n'est pas celle du héros donc qui n'est pas celle qui préserverait la gloire d'Horace tel qu'il la concevait 

en effet sabine  a parfaitelment conscience que sa mort - « augmentera sa peine «

 

- les derniers mots de Tulle ne sont pas pour Horace mais pour Sabine et enfin pour Camille, Corneille préfére donc  insister sur  l'amour qui lie les deux femmes aux Curiaces

- car c'est lui qui est à l'origine de tant de tensions, de rigueurs : comme le montre insistance à la rime «  je la plains ;  et pour rendre à son sort rigoureux /ce que peux souhaiter son esprit amoureux «

et nous pouvons noter :

alors qu'à la sc 1 c'est horace et lui même que le vieil horace plaint plus que Camille

Tulle semble renverser ce jugement peut-être trop injuste en disant

- « Je la plains «, car son jugement est plus légitime que celui du vieil Horace , mis en valeur par le rythme peu courant du vers qui place la césure principaleaprès la troisième syllabe

(+amour pour aristote et homme providentiel s'il faut )

 

CONCLUSION

    - Conformément à la définition aristotélicienne, le héros tragique est celui qui s’identifie à des valeurs, dont il sait pourtant qu’elles le perdront…mais qui par ailleurs se rend fautif donc condamnable…

    - …la complexité du jugement est révélée par la pluralité des intervenants et des condamnations suggérées, mais qui toutes aboutissent soit à la mise en exergue soit au ternissement de la gloire du héros…Horace; réalisant la fragilité de sa gloire se voit confronté à la solitude : « je dois haïr la vie et d'autre ... « celle du héros et celle de l'homme qui peut tout sacrifier à l'etat parce qu'il a accepté de se sacrifier lui-même

    - c'est donc au roi seul qu'il revient de rendre le jugement qui réconcilie horace avecx l'ordre établi. En rapprochant horace de romulus il invite à invoquer une nécessité supérieure

    - …contrairement à ce que les apparences pourraient laisser croire, c’est bien le ternissement de la gloire du héros qui semble l’emporter sur le reste.

    - Ainsi, au-delà de « comment juger le héros tragique «, ce qui est intéressant c’est « comment la tragédie de Corneille nous amène à méditer sur le jugement du héros tragique «. Ce qui est intéressant, c’est moins le jugement en lui-même que les procédés par lesquels la tragédie nous amène à réfléchir sur ce jugement – ce qui replace Corneille, dans une certaine mesure, dans la continuité des tragédies antiques, dont le rôle était avant tout politique.

    - EN CLAIR : Comment juger le héros tragique? , non en fonction de ses actes mais en fonction de la profondeur et de la pertinence des interrogations qu’il suscite.

 

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